Somia, premier (et dernier) épisode

Fin mai, j'ai répondu à une annonce. Un site érotique britannique qui cherchait des histoires. Ca y est, je vais devenir une star internationale ! E.L. James peut se rhabiller !  
Samia était trop parisienne. A mon avis, les lecteurs ne seraient pas capable de s'identifier. Je l'ai non-seulement traduite, mais aussi adaptée. Samia l'Algérienne devient Somia la Pakistanaise et sa boutique de souvenir est à côté du Tower bridge. Thierry devient Andrew, un banquier. Et vous l'auriez deviné, l'action est transposée à Londres.

Ensuite, échange de mail. La contacte est OK. Elle veut un synopsis. Tout est OK. A chaque fois, elle veut tout, tout de suite. Je traduis et réécris les cinq pages de l'épisode 1 de Samia en un temps record. Là, elle me dit qu'elle a besoin de temps pour lire. Et ensuite, silence radio. Après des semaines, j'ose un "excusez-moi de vous demander pardon, auriez-vous eu le temps de regarder ma nouvelle ?" La réponse tombe : "Oui, mon chef n'a pas aimé. Au revoir."
1) Elle aurait pu me prévenir de son propre chef. Surtout vu que lorsqu'il s'agissait d'exiger des choses, elle savait utiliser le bouton répondre...
2) Elle aurait pu m'en dire davantage. Etait-ce le fond ? La forme ? Des fautes d'anglais ? Est-ce que c'était vraiment irrémédiable ?

En tout cas, pour la gloire outre-manche, il faudra repasser...

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