10 choses qui ont disparu du porno... Et c'est tant mieux

Il y avait de bons films pornos, autrefois. J'ai d'ailleurs créé une rubrique sur le sujet. Au fil des années, le porno a évolué, parfois en bien, parfois en mal. Voici 10 tics dont il s'est heureusement débarrassé :

1. Les tenues
Ca, c'est le plus évident. Chez Marc Dorcel, c'était costume et tenues de soirée de rigueur. Mais chez les autres... Laetitia recrutait visiblement ses hardeurs amateurs à la sortie des salles de muscu ! Débardeurs fluos, pantalons de muscu, Oakley... Ca pique les yeux ! On en aurait presque hâte qu'ils se déshabillent !
2. Sub not dubs !
La plupart des cassettes disponibles étaient en VF. Dans les années 90, il y avait aussi le souci des actrices hongroises, qui, au mieux, avaient un fort accent. Pour le doublage, le mot d'ordre semblait "vite et pas cher". D'où des acteurs ventriloques et des anglicismes. Et pour les scènes, faute de son direct, les doubleurs intervenaient. D'où des "oh" et des "ah" guère enthousiastes.

Avec les caméras portables, on a pu passer au son direct. Et par la suite, les DVD permettaient de choisir la langue.
3. Musica !
Les réalisateurs Italiens adoraient mettre de la musique, en permanence. Pour toutes les scènes. Généralement, c'était un synthé Bontempi pas très inspiré. De quoi vite vous casser les pieds.
4. La queue de cheval
Comment repérer la fille qui va passer à la casserole, dans une scène de soirée ? C'est facile, c'était celle qui avait une queue de cheval ! Le réalisateur avaient horreur des cheveux dans les yeux ; la caméra doit bien montrer le visage de l'actrice. Chez Marc Dorcel, les filles avaient des chignons. Chez les autres, c'était la queue de cheval. Tant pis si ça n'était plus du tout la mode !

La mode des carrés a simplifié la tâche. Les actrices Asiatiques, par contre, elles doivent porter les cheveux longs (cela fait plus "asiatique".) Hors-champ, on leur fait visiblement signe de se recoiffer en pleine scène...
5. Les seins en plastique
Dès la fin des années 80, on vit apparaitre ce que l'on appelait pudiquement les "prothèses mammaires". Le succès de Pamela Anderson n'arrangea rien. Dans le porno américain et allemand, les faux-seins furent systématiques. Or, les premières prothèses n'avaient rien du tout de naturel. C'étaient des demi-globes durs.

Le porno français fit de la résistance face à l'incontournable (fausse) blonde à gros (faux) seins. John B. Root, avec ses nymphettes à petite poitrine, peu se vanter d'avoir réhabilité les petits seins. Aujourd'hui, c'est largement accepté. Pour des actrices comme Cathy Crown, cela fait parti de la panoplie "fille normale".

6. Le french kiss ex-oris
Dans les années 80, avec la vogue hardcore, les caméras se rapprochaient des acteurs. Il fallait tout montrer ! Les pénétrations, l'éjaculation... Et pour les scènes lesbiennes, le baiser se fait bouche ouverte, à quelques centimètres l'une de l'autre, pour que le spectateur voit bien les langues s’emmêler !

Une habitude balayée par le porno lesbien "réaliste".
7. Le plan sodomie
Ca, c'était un tic des productions Marc Dorcel. Lorsque la fille se faisait sodomiser, on montrait pendant une ou deux secondes, son masque de douleur (et de surprise), au ralenti. Et accompagné d'un "ahhhh ?"

Aujourd'hui, dans les vidéos du Backroom Casting Couch, lors de la scène de sodomie, l'écran est dédoublé. D'un côté, le membre entrant entre ses fesses et de l'autre, son visage. Est-ce un hommage ?
8. Le plan éjac'
On reste dans cette idée de tout montrer. Au moment d'éjaculer, la caméra se braque sur le rictus de l'acteur. Pour le spectateur en train de finir, c'est le pire scénario : vous jouissez, vous ne contrôlez plus rien et lorsque le sperme sort, un homme apparait à l'écran ! Certains repéraient au préalable le minutage du plan, afin de finir avant... Mention spéciale à Christophe Clark avec ses "AHHHH". Actor's studio !
9. Acting !
Les premiers réalisateurs de pornos venaient des série B et certains de leurs acteurs les ont suivi. Avec la vidéo, les nouveaux producteurs ont préféré recruter davantage sur le physique et à la liste de pratiques acceptées. D'où des actrices avec un niveau de jeu très faible. Dans l'image ci-dessous, Anita Rinaldi fait face à un maitre-chanteur, qui lui a montré des photos compromettantes d'elle... On a surtout l'impression qu'elle se demande si elle a oublié d'éteindre la lumière en partant de chez elle. Et 99% des scènes jouées sont de ce niveau. Voilà pourquoi les gens appuyaient sur l'avance rapide.

Au moins, avec le gonzo, terminé, les scènes jouées ! On passe directement au sexe !
10. Les films érotiques
Imaginez un film avec les budgets et le jeu d'acteurs du X (voir plus haut), mais où l'on en verrait autant que dans un film traditionnel. C'est à dire uniquement les mauvais côtés des deux genres ! Cette abomination, c'est le film érotique. En prime, il était souvent survendu, avec des plans nichons qui n'apparaissaient que sur la jaquette... Les TV en diffusaient faute de pouvoir montrer des films X. Une pratique qui remonte à La Cinq. Les producteurs Italiens n'hésitaient pas à tourner un même film dans une version "soft" et un autre, dans une version "hard". Au mieux, dans la version soft, les acteurs mimaient l'acte avec plus ou moins de conviction. Au pire, ils donnaient un coup de ciseau à l'instant où la fille perdait sa culotte et là, fondu au noir jusqu'à la scène suivante !

Internet a eu raison du film érotique. Pourquoi se contenter d'un film soft, alors qu'on peut trouver du hard à portée de clic ?

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