Rancinan, Le voyage immobile

Aujourd'hui, on parle non pas de film X, mais de photographie ! Du 14 janvier au 4 mars, Gérard Rancinan expose ses œuvres dans un double exposition intitulée Le voyage immobile/Et tout recommencera.

Le confinement partiel (ou déconfinement partiel, c'est selon) est plein de contradictions. Les lieux de culture, comme les musées, doivent rester fermés. Par contre, en tant qu'activité commerciale, les galeries d'art restent ouvertes.

C'est ainsi que NatachaDassault Art Gallery (NAG), à Paris, peut exposer. Gérard Rancinan est un photo-reporter reconverti dans la photo artistique.

Pas mal de provocations, mais dans un style très soigné. De quoi renforcer le contraste entre une mise en forme classe et un fond pas classe...

Voici une scène évoquant le quatrocento, de part le nombre de personnages, mais détournée en orgie queer. Au final, en 2021, ce qui choque, ce n'est pas la sexualisation des personnages ou le travestissement... Mais l'absence de masques et de distanciation sociale !

Rancinan imagine Vénus, avant sa naissance peinte par Sandro Botticelli. Notez le bidon d'essence Total, sur la gauche...

L'Ophélie de John Everett Millais. La mare où elle se noie devient une tombe inondée. J'ai cru y voir aussi un hommage à la pochette de Fantaisie Militaire d'Alain Bashung.

Je n'ai pas compris l'inspiration de cette scène. Mais des femmes Asiatiques nues, j'aime toujours autant cela !

L'inspiration est évidente : La danse de Matisse. J'ai moyennement apprécié. L'original avait un côté païen. Là, on dirait plutôt une pochette d'un album de Dance (cf. les deux premiers albums de Seal.)

Je n'ai pas osé prendre davantage de photos, pour ne pas piller le travail de l'artiste. Le mieux, si vous habitez près de Paris, c'est de vous y rendre.

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