Le sex-toy de Lora DiCarlo exclu du CES

En ce moment, c'est le CES (Consumer Electronic Show) de Las Vegas, la grande messe de l'électronique grand public. Lora DiCarlo devait y recevoir un prix dans la catégorie "robotique et drone" pour Osé. Ce sex-toy, destiné aux femmes, reproduit les sensations d'une bouche, d'un doigt ou d'une langue. C'est un stimulateur clitoridien, qui ne vibre pas.

Au dernier moment, le promoteur du CES, le Consumer Technology Association, retira Osé de la course. Au motif que les produits "obscènes, indécents, immoraux ou profanes (?)" sont interdit d'exposition au CES, y compris dans les salles de réunions et les expositions attenantes.
Puis le CTA déclara qu'Osé ne pouvait plus concourir en catégorie "robotique et drone", car ce n'est ni un robot, ni un drone.

Encore un cas de pudibonderie moderne ? Pour Lora Haddock, la fondatrice de Lora DiCarlo, c'est davantage du sexisme. Dans les allées du CES, on trouve un fabricant de poupées sexuelles et un autre proposant du porno en réalité virtuelle. Mais il s'agit de produits "adulte" pour hommes. LoraDiCarlo est exclue, car c'est un produit pour femmes.

L'affaire fit du bruit.

IHS Markit Technology et Showstoppers donnèrent un prix à Lora DiCarlo, dans la catégorie "robotique et drone". Quant à PornHub, il offrit à l'entreprise des bannières publicitaires, d'une valeur de 43 000€ (50 000$.) Autant de lots de consolation pour la start-up.

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