C'est bien connu, le pays des chauds lapins, c'est toujours celui du voisin. Pour nombre de pays du monde, les chaudasses, c'est sont les Françaises ! Et pour les Français(es) ? On aurait tendance à citer les Brésil ou la Thaïlande (merci Emmanuelle)... A contrario, tout le monde arabo-musulman est vu comme un no man's land du sexe. Même dans les pays progressistes de la région, comme le Maroc ou la Tunisie, il est interdit de s'embrasser en public. Quant au sexe extra-marital... Et on ne peut même pas se palucher, vu que les sites pornos sont bloqués ! D'ailleurs, Yasmine n'a jamais joué les "beurettes". Ce qui prouve qu'il n'y a pas d'imaginaire érotique autour.
Pourtant, il y a un siècle, les Français auraient répondu que la région la plus "chaude", c'était ce qu'on appelait alors l'Orient. Nos arrière-grand-pères rêvaient de la "Mauresque". Cette femme exotique, élevée dans son harem, qui vous chantait des musiques langoureuses, avant d'entamer une danse du ventre... Avec au bout, le sexe dans un décor de pacha. Dans les maisons closes, certaines filles étaient habillés de tenues inspirées de celle de l'Algérie.
Associer le monde arabo-musulman et le sexe, aujourd'hui, ça peut paraitre incongru. Pourtant à l'époque de la splendeur du califat, courtisanes et prostituées étaient omniprésentes. Les Contes des mille et une nuits possédaient un contexte graveleux. Sachant que dans le coran, la propreté et l'hygiène (spirituelle, mais aussi terrestre) sont essentielles. Les bains collectifs ou hammam étaient nombreux. Et les femmes de l'aristocratie se maquillaient et portaient des bijoux. Un raffinement que les Français ne s'attendaient pas à trouver chez des "barbares".
Il y eu, ensuite, les peintures d'Eugène Delacroix. Lorsque les soldats Français stationnèrent en Afrique du Nord, on ouvrit des bordels militaires de campagne (ou BMC) pour les soldats. Là-dessus, les auteurs d'histoires érotiques firent leur tambouille et créèrent donc ce fantasme de la Mauresque.
Il faut préciser qu'il y a un siècle, les gens ne bougeaient pas. Il n'y avait pas de congés payés et même les classes moyennes ne prenaient jamais de vacances. Seuls les nomades (colporteurs, marins, soldats...) voyaient du pays. L'horizon ne dépassait pas le chef-lieu voisin. Beaucoup d'habitants à l'intérieur des terres ne virent jamais la mer. Le seul grand voyage, pour beaucoup, c'était le service militaire. Dans ce contexte, la rive sud de la Méditerranée, en particulier l'Algérie nouvellement conquise, semblait si lointaine, si mystérieuse...
Justement, l'administration coloniale mis à sac l'aristocratie traditionnelle. Palais et harem fermèrent. Puis, dans les années 50, pour nombre de jeunes appelés, l'Algérie devint surtout synonyme de bourbier. La Mauresque disparu. Mais au final, n'était-ce pas simplement le fait d'aller sur place, qui tua le rêve ?
Pourtant, il y a un siècle, les Français auraient répondu que la région la plus "chaude", c'était ce qu'on appelait alors l'Orient. Nos arrière-grand-pères rêvaient de la "Mauresque". Cette femme exotique, élevée dans son harem, qui vous chantait des musiques langoureuses, avant d'entamer une danse du ventre... Avec au bout, le sexe dans un décor de pacha. Dans les maisons closes, certaines filles étaient habillés de tenues inspirées de celle de l'Algérie.
Associer le monde arabo-musulman et le sexe, aujourd'hui, ça peut paraitre incongru. Pourtant à l'époque de la splendeur du califat, courtisanes et prostituées étaient omniprésentes. Les Contes des mille et une nuits possédaient un contexte graveleux. Sachant que dans le coran, la propreté et l'hygiène (spirituelle, mais aussi terrestre) sont essentielles. Les bains collectifs ou hammam étaient nombreux. Et les femmes de l'aristocratie se maquillaient et portaient des bijoux. Un raffinement que les Français ne s'attendaient pas à trouver chez des "barbares".
Il y eu, ensuite, les peintures d'Eugène Delacroix. Lorsque les soldats Français stationnèrent en Afrique du Nord, on ouvrit des bordels militaires de campagne (ou BMC) pour les soldats. Là-dessus, les auteurs d'histoires érotiques firent leur tambouille et créèrent donc ce fantasme de la Mauresque.
Il faut préciser qu'il y a un siècle, les gens ne bougeaient pas. Il n'y avait pas de congés payés et même les classes moyennes ne prenaient jamais de vacances. Seuls les nomades (colporteurs, marins, soldats...) voyaient du pays. L'horizon ne dépassait pas le chef-lieu voisin. Beaucoup d'habitants à l'intérieur des terres ne virent jamais la mer. Le seul grand voyage, pour beaucoup, c'était le service militaire. Dans ce contexte, la rive sud de la Méditerranée, en particulier l'Algérie nouvellement conquise, semblait si lointaine, si mystérieuse...
Justement, l'administration coloniale mis à sac l'aristocratie traditionnelle. Palais et harem fermèrent. Puis, dans les années 50, pour nombre de jeunes appelés, l'Algérie devint surtout synonyme de bourbier. La Mauresque disparu. Mais au final, n'était-ce pas simplement le fait d'aller sur place, qui tua le rêve ?
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