Sale temps pour Bellesa, censé être un tube féministe.
Je suis toujours dubitatif face à la notion de "porno féministe". Certes, il existe des actrices et des réalisatrices vraiment militantes (Dana Vespoli, Nina Hartley...) Mais dans 80% des cas, c'est une escroquerie. Comme avec Bellesa. La Canadienne Michelle Shnaidman et sa bande se sont dit : "On est des femmes, on fait du porno, donc c'est forcément du porno féministe !"
Le site se vantait d'être un agrégateur où une communauté d'internautes venaient déposer des vidéos. Pour renforcer le côté "féministe", le site possédait une chronique "actu" (avec des actus sexo façon Elle) et une page Instagram pleine de citations féministes de pipoles ayant déjà fait le tour du web. Sans oublier une interface très girly avec des couleurs flashy.
Surtout, les vidéos issues de la "communauté" donnaient un air de sous-Pornhub au site. Et bien sûr, les ayant-droits ne recevaient pas un centime. Slate en profita pour souligner que cela participait à l'exploitation féminine (les cachets des actrices étant un dommage collatéral d'un industrie du X spoliée.) Mais les premiers touchés par le piratage, ce sont les producteurs et les réalisateurs ! Une actrice est payée lors d'une scène. Elle ne touche rien sur la vente d'un DVD...
Face à la grogne, Bellesa a décidé de fermer "provisoirement" sa section vidéos. Ca sent surtout le sapin pour un site qui avait uniquement un bad buzz.
Je suis toujours dubitatif face à la notion de "porno féministe". Certes, il existe des actrices et des réalisatrices vraiment militantes (Dana Vespoli, Nina Hartley...) Mais dans 80% des cas, c'est une escroquerie. Comme avec Bellesa. La Canadienne Michelle Shnaidman et sa bande se sont dit : "On est des femmes, on fait du porno, donc c'est forcément du porno féministe !"
Le site se vantait d'être un agrégateur où une communauté d'internautes venaient déposer des vidéos. Pour renforcer le côté "féministe", le site possédait une chronique "actu" (avec des actus sexo façon Elle) et une page Instagram pleine de citations féministes de pipoles ayant déjà fait le tour du web. Sans oublier une interface très girly avec des couleurs flashy.
Surtout, les vidéos issues de la "communauté" donnaient un air de sous-Pornhub au site. Et bien sûr, les ayant-droits ne recevaient pas un centime. Slate en profita pour souligner que cela participait à l'exploitation féminine (les cachets des actrices étant un dommage collatéral d'un industrie du X spoliée.) Mais les premiers touchés par le piratage, ce sont les producteurs et les réalisateurs ! Une actrice est payée lors d'une scène. Elle ne touche rien sur la vente d'un DVD...
Face à la grogne, Bellesa a décidé de fermer "provisoirement" sa section vidéos. Ca sent surtout le sapin pour un site qui avait uniquement un bad buzz.
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