Hugh Hefner était sans doute le pornocrate le plus célèbre. Il est mort de vieillesse, à 91 ans.
Hefner incarnait Playboy. En 1953, il le fonda avec ses modestes économies. Pour la fameuse playmate, il avait récupéré des photos d'une Maryline Monroe pas encore célèbre. Il y a eu des magazines "pour adultes" avant lui. Mais c'étaient des revues plus ou moins clandestines et assez médocres. Lui, il voulait un vrai magazine. En marge des photos de nues, il inséra des romans découpés en feuilletons. Hefner avait un certain flair, il publia ainsi Ray Bradbury, Arthur C. Clarke, Vladimir Nabokov, Jack Kerouac et surtout, le James Bond de Ian Fleming, avant qu'ils ne soient connus.
Dans les années 60, Hefner surfa sur la vague "droits civiques" avec des playmates noires, mais aussi avec des interview de Martin Luther King ou Malcolm X.
Playboy était déjà plus qu'un magazine. Il y eu bien sûr des éditions internationales. Conscient de sa "marque", Hefner créa des night-clubs. Il recruta des bunnies qui étaient autant d'hôtesses sexy. En 1971, il s'offrit son fameux manoir de Los Angeles. Il s'occupa même de faire restaurer l'enseigne "Hollywood". Enfin, en 1981, il prit le virage de la TV câblée avec le Playboy Channel, devenu ensuite, Playboy TV. C'était l'apogée du groupe.
Larry Flint se moquait du côté "bourgeois" et de la pudibonderie de Playboy. Néanmoins, sans le magazine d'Hefner, des publications plus radicales comme Hustler n'auraient jamais vu le jour. Et l'on ne parle même pas de clones comme Lui, Newlook ou Penthouse...
En 1988, Hugh Hefner passa le flambeau à sa fille Christie. Dans les années 80-90, poser pour Playboy n'avait plus rien d'honteux. Au contraire, pour Pamela Anderson, Anna Nicole Smith, Jenny McCarthy, Brigitte Nielsen ou Victoria Silvstedt, ce fut le début d'une gloriole.
En 1994, Playboy se lança sur internet. Dans un premier temps, ça semblait être une mine d'or. Néanmoins, le groupe déchanta vite. Pourquoi payer pour des photos de charme, alors qu'il existe des photos hard disponible gratuitement ? D'autant plus que contrairement à Penthouse, Playboy refusa de se diversifier dans le X.
Playboy décida de se servir de son héritage. Il y eu d'abord les compilations A night at the Playboy mansion. Un moyen de surfer sur la vague porno chic, tout en en restant à distance respectable.
Puis Hugh Hefner se mit en scène, avec son peignoir, sa pipe et éventuellement, sa casquette de marin. Et toujours cerné de jeunes blondes sexy. Il était l'ultime vieux dragueur, charmeur, mais classe. Une vraie icône pop.
Enfin, le groupe accorda des licences à droites et à gauche, du parfum aux boucles d'oreille. Le logo Playboy fut très prisé... Y compris par des filles qui ne connaissaient pas le magazine.
Ca n'empêcha pas un nouveau trou d'air, en 2008. Christie Hefner fut écartée. Sa remplaçante ne resta qu'un an. Certaines éditions (notamment l'édition française) furent stoppées, faute de ventes. On parlait de mise en vente du groupe et du fameux manoir.
En 2015, Playboy tenta un recentrage sur les 18-35 ans. Exit les filles nues (afin d'être compatible avec Facebook et Instagram.) Ce fut un bide et en 2017, le magazine revint au nu.
Hefner s'est éteint alors que l'espace dans lequel son magazine évolue semble se restreindre. Il n'y a plus de presse papier et le "charme" a été balayé par le porno hard. Et la mode des objets siglés du lapin semble être passée.
Hefner incarnait Playboy. En 1953, il le fonda avec ses modestes économies. Pour la fameuse playmate, il avait récupéré des photos d'une Maryline Monroe pas encore célèbre. Il y a eu des magazines "pour adultes" avant lui. Mais c'étaient des revues plus ou moins clandestines et assez médocres. Lui, il voulait un vrai magazine. En marge des photos de nues, il inséra des romans découpés en feuilletons. Hefner avait un certain flair, il publia ainsi Ray Bradbury, Arthur C. Clarke, Vladimir Nabokov, Jack Kerouac et surtout, le James Bond de Ian Fleming, avant qu'ils ne soient connus.
Dans les années 60, Hefner surfa sur la vague "droits civiques" avec des playmates noires, mais aussi avec des interview de Martin Luther King ou Malcolm X.
Playboy était déjà plus qu'un magazine. Il y eu bien sûr des éditions internationales. Conscient de sa "marque", Hefner créa des night-clubs. Il recruta des bunnies qui étaient autant d'hôtesses sexy. En 1971, il s'offrit son fameux manoir de Los Angeles. Il s'occupa même de faire restaurer l'enseigne "Hollywood". Enfin, en 1981, il prit le virage de la TV câblée avec le Playboy Channel, devenu ensuite, Playboy TV. C'était l'apogée du groupe.
Larry Flint se moquait du côté "bourgeois" et de la pudibonderie de Playboy. Néanmoins, sans le magazine d'Hefner, des publications plus radicales comme Hustler n'auraient jamais vu le jour. Et l'on ne parle même pas de clones comme Lui, Newlook ou Penthouse...
En 1988, Hugh Hefner passa le flambeau à sa fille Christie. Dans les années 80-90, poser pour Playboy n'avait plus rien d'honteux. Au contraire, pour Pamela Anderson, Anna Nicole Smith, Jenny McCarthy, Brigitte Nielsen ou Victoria Silvstedt, ce fut le début d'une gloriole.
En 1994, Playboy se lança sur internet. Dans un premier temps, ça semblait être une mine d'or. Néanmoins, le groupe déchanta vite. Pourquoi payer pour des photos de charme, alors qu'il existe des photos hard disponible gratuitement ? D'autant plus que contrairement à Penthouse, Playboy refusa de se diversifier dans le X.
Playboy décida de se servir de son héritage. Il y eu d'abord les compilations A night at the Playboy mansion. Un moyen de surfer sur la vague porno chic, tout en en restant à distance respectable.
Puis Hugh Hefner se mit en scène, avec son peignoir, sa pipe et éventuellement, sa casquette de marin. Et toujours cerné de jeunes blondes sexy. Il était l'ultime vieux dragueur, charmeur, mais classe. Une vraie icône pop.
Enfin, le groupe accorda des licences à droites et à gauche, du parfum aux boucles d'oreille. Le logo Playboy fut très prisé... Y compris par des filles qui ne connaissaient pas le magazine.
Ca n'empêcha pas un nouveau trou d'air, en 2008. Christie Hefner fut écartée. Sa remplaçante ne resta qu'un an. Certaines éditions (notamment l'édition française) furent stoppées, faute de ventes. On parlait de mise en vente du groupe et du fameux manoir.
En 2015, Playboy tenta un recentrage sur les 18-35 ans. Exit les filles nues (afin d'être compatible avec Facebook et Instagram.) Ce fut un bide et en 2017, le magazine revint au nu.
Hefner s'est éteint alors que l'espace dans lequel son magazine évolue semble se restreindre. Il n'y a plus de presse papier et le "charme" a été balayé par le porno hard. Et la mode des objets siglés du lapin semble être passée.
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