Mia sans dessous (Tome IV)

Le Point Q, c'est aussi des livres érotiques. On m'a justement offert ce Mia sans dessous (Tome IV.) C'est un bel exemple de ce qu'il ne faut pas faire, n matière de livre érotique.

Il y a quelques jours, Alicia trouva un livre érotique dans la poubelle "papiers à recycler" de son immeuble. Elle pensa tout de suite à moi : tu le connais ?

Mais pas question de me le donner comme ça ! Le livre tenait dans son sac à main, mais moi comment allais-je faire ? (NDLA : comme si je ne m'étais jamais baladé avec un livre érotique...) Faute de sac, elle prit un emballage de pain de mie. Mais c'était transparent. Alors elle découpa une boite de taboulé pour le glisser dedans. (NDLA : la boite est coupée à "tabou", acte maqué ?) Puis elle me le passa sous la table. Si un policier était là, il aurait cru qu'on était en plein deal !
En tout cas, merci du cadeau Alicia.

Pour le fun, je garde le livre dans cet "emballage"...

Mia Michaël est auteur de livres érotiques. Bruce Morgan a lui dessiné des BD érotiques. Il illustre les séries Mia et Samia de Mia Michaël.

Ici, c'est le Tome IV des aventures de Mia sans dessous. Un Tome V est paru. Je n'ai pas lu les trois premiers, mais je pense pouvoir m'en sortir...

L'histoire est une autofiction de Mia, la fille qui ne porte pas de dessous. Elle est sous la coupe de Malik, son maître. Il exige d'elle deux ou trois pages d'histoires érotiques quotidiennes. Soumise, Mia ne cherche pas vraiment à s'échapper. Et pour rendre ses histoires plus réalistes, elle vit différentes aventures...

Le livre st généreusement illustré par Bruce Morgan.

Le concept était a priori prometteur avec une Shéhérazade moderne. Et puis, il y a les illustrations, qui auraient pu donner un côté livre érotique du XIXe siècle...

Hélas, le livre est complètement bâclé. L'histoire fait du sur-place. Mia est transbahuté d'un endroit à un autre. Les NPC défilent. Mia se fait fouetter, sodomiser et elle broute des femmes sans aucune passion.

Dans les années 70, les peep-shows projettaient des "rouleaux" (alias "bobines" ou "boucles".) Il s'agissait de scènes de pénétrations, sans dialogues, ni musique. Chaque scène duraient quelques minutes et elles étaient mises bout à bout sur deux ou trois heures. Et comme son nom l'indique, la pellicule tournait sans fin.
Mia sens dessous me fait donc penser à une boucle de peep-show.

Mia sans dessous manque cruellement d'originalité. Des séries comme ça, il y en a des dizaines sur Revebebe ! Sauf qu'il est tout de même facturé 25€...

Le sexe ? Les scènes sont souvent expédiées en quelques lignes. Y compris dans les histoires que raconte Mia. Donc pas le temps de vraiment s'exciter.

Je comprends pourquoi le voisin d'Alicia l'a jeté au papier à recyclé.

Allez, tout n'est pas noir : la Renault Symbol, elle, est bien dessinée !

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