Elle fait une confession face caméra. C'est très courageux. D'ordinaire, dans le X, les gens n'osent pas témoigner.
Généralement, acteurs et actrices se font payer tout ou partie en cash, au black. Sans oublier les sites domiciliés dans les paradis fiscaux. Ca permet d'en déclarer moins aux impôts, voire de pouvoir toucher des allocations en parallèle. Mais en cas de souci, les producteurs disent : "Tu veux que je parle de toi au fisc ?"
D'autres ont peur qu'en cas de révélation, ils soient brûlé dans le métier. Effectivement, le monde est petit, dans le X et il est facile d'être black-listé...
Enfin, il y a la peur de jeter l'opprobre sur toute une industrie. Les anti-pornos utilisent volontiers les histoires de filles violées, humiliées ou escroquées pour alimenter leur croisade. Certaines, comme Ovidie, sont devenues leur idiote-utile.
Saluons donc [cameuse]. Même si elle a mis son téléphone en mode portrait, aaargh.
On lui propose de travailler pour un site de webcam espagnol. Le responsable du site l’héberge. Elle se retrouve à travailler 8h par jour, 6 jours sur 7, quasiment non-stop. Elle est déclarée comme autoentrepreneuse et interdiction de retourner en France (ce qu'elle fait quand même.) Lorsqu'elle revient, elle découvre que le responsable du site est très sulfureux, que nombre de cameuses sont parties en claquant la porte et qu'il a déjà des démêlés avec la justice espagnole. Bien sûr, à l'arrivée, il ne la paye pas autant que prévu et elle part avec des impayés.
Ensuite, elle raconte qu'un proche du responsable du site tourne des scènes. Le réalisateur fait fi des négociations préalables et l'on tombe carrément dans le viol. Une jeune Française de 18 ans, qui a de l'herpès tourne (quitte à contaminer l'acteur.) Elle est forcée de ce goder l'anus, malgré son refus de l'anal. Une autre fille, elle, subit une éjaculation faciale et elle part ensuite vomir.
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