Barbro, Hot with Summer Fever

Aujourd'hui, Private nous emmène très loin dans le temps ! Lorsque ce n'était qu'une magazine porno Suédois avec peu de moyens.

En 1980, aux Etats-Unis et dans une moindre mesure, en France et en Italie, on assistait à une professionnalisation du X.

Ailleurs, le porno restait très amateur, voire interdit. Berth Milton Senior, le créateur de Private, trouvait ses modèles où il pouvait : aspirante actrice/chanteuse/mannequin en mal d'argent, naturiste délurée, amie d'amis d'amis, etc.

La scène est extraite de Private Magazine N°52, de 1980. Il faudra attendre Berth Milton Jr pour que Private filme ses scènes. Par contre, le texte du magazine était traduit en espagnol et en anglais.

Les filles n'ont qu'un prénom. Parfois, elles ne sont même pas désignées et pour beaucoup, c fut le premier et le dernier shooting ! 

Ici, on a donc Barbro et deux acteurs anonymes, sur une crique Suédoise déserte, peut-être au petit matin (pour éviter les curieux.)

Énormément de choses à dire sur la forme. On s'est habitué à une progression classique (rapports bucco-génitaux, pénétration vaginale, éventuelle pénétration anale, puis éjaculation.) Or, en 1980, cet ordre n'était pas encore figé. Il n'y avait pas non plus de volonté de créer une narration.

Par contre, Private faisait dans l'explicite. Ce n'était pas un magazine pour hommes avec des photos de nus, au milieu d'articles sur la littérature ou les voitures (cf. Playboy.) Il n'y avait que des photos de coucheries. Et on y voyait bien les sexes dans les orifices.
Dans d'autres scènes, on trouvait déjà de l'utilisation de godemichets et des sodomies. Même si rien n'était encore systématique.  

La scène vaut pour sa spontanéité et ses défauts. Le photographe était probablement seul. Parfois, l'actrice aurait mérité un coup de peigne. Là, il aurait fallu un projecteur pour éclairer davantage les protagonistes...
Il faut rappeler qu'en 1980, on commençait à peine à trouver des appareil-photo reflex. Et la sensibilité des films était minable, avec une fenêtre d'utilisation ridicule.

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