Virgin Treasures (1994)

Récemment, je vous avais promis d'évoquer les grandes années de Private. Voici donc une de leur première grosse production : Virgin Treasures.

En 1993, Berth Milton passe les rênes de Private à son fils, Berth Milton Jr. A l'époque, ce n'est qu'un magazine porno Suédois. Mais le fils a de l'ambition : il veut faire de Private un empire. La diversification logique, c'est le cinéma X.
Jusqu'ici, les maisons de production n'exportaient pas. Notamment parce que les magnétoscopes avaient des standards différents suivant les pays (SECAM en France, PAL dans le reste de l'Europe et NTSC aux Etats-Unis.) Et il y avait la barrière de la langue. Des distributeurs comme Blue One ou Colmax achetaient des films Américains, Italiens ou Japonais et ils s'occupaient de l'adaptation et du doublage en VF. Private, lui, s'attaquait de front à toute l'Europe.
Le premier film de Private est Anal Academy, avec Tabatha Cash. Faute de professionnels Suédois, les productions Private sont une vraie auberge espagnole. Frank Thring, acteur sur Anal Academy et réalisateur occasionnel, prend en main Virgin Treasures, qui sort en 1994.

L'Anglaise Britannia (alias "Gina") et le Belge Alberto Rey louent une villa aux Iles Vierge. A peine arrivés, ils sont pris d'une furieuse envie de faire l'amour...
Britannia sent qu'il y a quelque chose d'étonnant dans cette maisonnée... Peu après, elle voit apparaitre les Hongroises Erica Bella et Katy Kash, ainsi que la Française Sidonie, habillées de bikinis aux couleurs de la bannière étoilée. Les trois femmes se lèchent et se godent mutuellement (NDLA : les godemichets furent coupés lors de la diffusion sur Canal +.) Nullement choquée, Britannia se caresse en les regardant...
En fait, il y a des fantômes très coquins... Après avoir fait quelques brasses, Alberto Rey est accueilli par Katy Kash et l'Américaine Kitty Yung (alias Zana Sun) qui lui offrent leurs fesses...
Le couple invite ensuite des amis pour un déjeuner très mondain... Sidonie réapparait en jet-setteuse et elle se fait prendre en double par le Français David Perry et l'Américain Joey Verducci...
Dans Virgin Treasures, on trouvait déjà les futurs fondamentaux de Private : un tournage au soleil (pour faire davantage rêver), des stars internationales (même si là, c'était des seconds couteaux) et surtout, un enchainement de scènes de sexe (avec double-pénétrations, triolisme et godemichets.) Le parfum de Mathilde, sorti la même année, semble bien franchouillard et bien sage... L'une des astuces de Private, c'est qu'il n'y a aucun dialogue. Juste une voix off (il suffit juste de la changer, d'un pays à l'autre...)

Bien sûr, aujourd'hui, les bikini fluo et les pantalons fitness bariolés, ça brûle les yeux. Mais rien que pour la regrettée Kitty Yung, il mérite d'être vue...

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