Nikki Benz de retour devant les tribunaux

Nikki Benz de retour devant les tribunaux ! Mais cette fois-ci, elle est dans le banc des accusés.

Résumé des épisodes précédents : en décembre 2016, l'actrice dit avoir été agressée durant un tournage. Le réalisateur, Tony T, voulait lui imposer des pratiques qui n'avaient pas été négociées au préalable. Lorsqu'elle voulu arrêter, Tony T imposa à son partenaire, Ramon Nomar, de continuer à la pénétrer, puis il aurait étranglé Nikki Benz.
Nikki Benz se confia sur Twitter. En tant qu'actrice de premier plan, l'affaire fit grand bruit. The inndepant, le L.A. Weekly ou le New York Post s'emparèrent de l'histoire. Tony T et Ramon Nomar furent viré.
Tony T porta l'affaire devant les tribunaux. Le réalisateur arriva avec les rushs de la scène et des captures d'écrans. Rien ne corroborait les accusations de Nikki Benz.

Petite parenthèse : le système judiciaire Américain est très particulier. L'accusé ne peut être suspecté, en se basant sur son passé. Par contre, la crédibilité du plaignant et des témoins peut être entachée s'ils ont l'habitude de raconter des histoires.
Justement, ici, le juge eu des doutes sur la probité de Nikki Benz. Juste avant d'accuser Tony T, elle avait fait part de son envie de raccrocher, avec un bon pactole...

Que s'est-il vraiment passé ? Nikki Benz a-t-elle été vraiment agressée ? Ou bien, comme l'a déclaré Tony T, elle voulait le faire plus ou moins chanter ?
Aux Etats-Unis, le plaignant peut négocier (pour ne pas dire monnayer) l'abandon de la plainte. Les procès sont longs et couteux. Nikki Benz pouvait espérer partir avec un pactole, sauf que Tony T a tenu à ce que le procès ait lieu.
Tony T n'est pas Derek Hay. Ce n'est pas un habitué des tribunaux, qui sait bâtir un récit, afin de convaincre un jury. Rappelons qu'il était le "méchant" de l'histoire, un producteur de porno décrit comme violent, voire violeur. Nikki Benz, elle, était la victime éplorée. Sa défense fut un bide. Son comité de soutien se volatilisa.
Depuis Nikki Benz est revenu devant les caméras. Elle a tourné une scène pour Blacked et une pour Bang Bros. Elle a également changé d'agent. Clairement, elle est brûlée dans le milieu, alors que Tony T et Ramon Nomar ont repris leur activité.
Désormais, Tony T l'accuse de diffamation. Le tweets de l'actrice servent de pièces à conviction. La plainte a été jugée recevable, un second procès est planifié et le réalisateur pourrait toucher des dédommagements.

Dans le même genre, il y a Leigh Raven et Riley Nixon. En novembre 2018, les deux actrices disaient avoir été agressées lors d'un tournage pour Black Payback. Là encore, cela fit gros bruit. Apparemment, Nikki Hearts, la femme de Leigh Raven, lui avait soumise l'idée de porter des accusations. Nikki Hearts filma d'ailleurs la soi-disant confession des deux actrices. Là encore, les rushs contredirent les histoires des deux actrices et depuis, Leigh Raven, Riley Nixon et Nikki Hearts sont black-listées.

D'ordinaire, le X lave son linge sale en cachette. Les acteurs-harceleurs sont discrètement écartés des plateaux. Des listes de gens peu recommandables circulent.

En revanche, avec les réseaux sociaux, il est fréquent que les actrices lancent des accusations, souvent graves (producteurs proxénètes, acteurs violeurs, actrices qui dealent, etc.) Certaines veulent faire leur intéressantes. Sauf qu'il y a des lois sur la diffamation et que l'on ne peut pas écrire n'importe quoi sur les réseaux sociaux. Nikki Benz est un témoignage d'un retour de flamme violent. Accessoirement, dans cet océan d'accusations sans fondement, les vraies victimes sont presque oubliées (cf. Chrissy Mack.) Mesdames, refléchissez donc avant de tweeter...

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