6 ans après sa mort, Nene Aizawa tourne encore !

TGirl Japan annonce une nouvelle scène avec Nene Aizawa, Sweet And Innocent. Sympa, non ?
Déjà, Sweet And Innocent est un simple rechargement d'une scène de 2012, du même site, nommée... Sweet & Innocent.

Pas besoin de jouer les détectives. Il suffit de cliquer sur le nom de l'actrice, pour voir la liste de ses scènes.

Et bien sur, il n'y a aucune indication, sur la page de 2019, qu'il s'agit d'un nouveau montage ou qu'il y a un quelconque rajout, etc.
Les sites porno font régulièrement du réchauffé.

Mais ici, on sait d'autant plus que c'est du réchauffé, que l'actrice s'est suicidée en 2013.

Grooby, qui chapeaute TGirl Japan, avait d'ailleurs publié une nécrologie sur son blog :
Et n'allez pas croire que Grooby avait oublié qu'elle était morte. De son vivant, Nene Aizawa était une vraie star.

Silhouette filiforme, adepte des coupes et des tenues extravageante, elle était reconnaissable entre mille.
Nene Aizawa, c'était l'archétype du trans qui poussait la féminité à son paroxysme. Ultra-sensuelle, elle surjouait devant la caméra...
Dans le porno Japonais, on demande aux actrices d'exprimer de jouir bruyamment dès qu'on les touche. Et bien sûr, Nene Aizawa était une experte dans la matière. Au point de tourner plusieurs scènes de soi-disant dépucelage !
Et malgré sa féminité exacerbée, elle était également active.
Tout ceci fut qu'elle fut très demandée.

Dans un porno trans japonais où les filles défilent en permanence, Nene Aizawa fut l'une des premières vraies stars. De 2010 à 2013, elle enchaina les tournages, apparue plusieurs fois sur la jaquette et elle tourna même dans des long-métrages de fiction.
Accessoirement, ses scènes furent largement piratées sur le P2P et les tubes. Si vous avez téléchargé un porno trans japonais ou que vous en cherchiez un sur les tubes, il y a de fortes chances que vous tombiez sur elle !

Notamment cette scène où elle joue les mariées ; une de ses premières scènes pour Shemale Japan.
Et donc, un jour de 2013, Nene Aizawa se suicida à 23 ans. Apparemment, elle n'avait pas supporté une rupture.

Quelques jours après la nécrologie, Grooby/TGirl Japan mit en ligne une "nouvelle" scène d'elle. Il récidiva en 2018 et donc, en 2019. Sans doute juste pour mettre du contenu sur le site.
Faire du réchauffé, c'est se moquer du spectateur. Il pourrait tout trouver gratuitement sur les tubes, mais par envie de soutenir le porno, il s'offre un abonnement payant. Et vous le "récompensez" avec une vieille scène.
Diffuser une scène d'une actrice "retraitée", c'est blessant envers elle. Vous lui rappelez qu'elle a signé un pacte faustien. Non seulement ça la ramène à son ancienne vie (qu'elle souhaitait peut-être oublier) et en plus, elle ne touche pas un centime dessus.
Enfin, mettre en ligne une scène d'une actrice morte, c'est juste immoral. C'est bafouer la mémoire de l'actrice.

Grooby n'est pas le premier à faire cela. Sauf que Grooby se vante de défendre les trans, à la ville comme au cinéma. Au point, par exemple, d'avoir décrété que les termes "shemale" ou "ladyboy" étaient péjoratifs et de les avoir retiré.
Mais on voit qu'au-delà des beaux discours, il y a juste l’appât de l'argent facile. Difficile de faire plus hypocrite.

Commentaires