Shine Louise Houston, productrice de Pink & White Productions et du Crash Pad, a tourné une fiction très audacieuse. Dans Chemistry eases the pain, une lesbienne noire tombe amoureuse -gasp- d'un blanc.
Frankie (Lotus Lain) est étudiante à San Francisco. En cours de chimie, elle est en binôme avec Matt (Logan Pierce.) Ils se rendent compte qu'ils ont des atomes crochus et ils se revoient après les cours.
On serait chez n'importe quelle maison de production, on enchainerait avec une partie de jambes en l'air, puis rideau !
Mais ici, Frankie a des remords. Elle est très militante (dans la communauté noire et LGBT.) En sortant avec un blanc "cis het", n'est-elle pas une traitresse ?
La réalisatrice joue la corde de l'humour et de la comédie. Le dossier de presse et certains articles parlent de "gêne", de "stigmatisation"... Ce que Shine Louise Houston n'ose pas dire, c'est qu'il s'agit de racisme, point. Un racisme anti-blanc et anti-hétéro.
Frankie finit par sauter le pas. La réalisatrice nous donne alors une leçon de sexe version "commerce équitable"...
Les deux acteurs sont géniaux. Pourtant, on avait a priori affaire à deux seconds rôles du gonzo bas de gamme (même si Lotus Lain avait déjà pris un virage "indé".) Les scènes de comédies sont bien filmées, alors que le budget était limité. Comme quoi...
En résumé, c'est bien joué, c'est bien filmé, c'est drôle, c'est intéressant... Le gros défaut, c'est le prêchi-prêcha de Shine Louise Houston. Matt s'excuse en permanence d'être une homme, d'être blanc, d'avoir une libido, etc. On finit par apprendre qu'il n'est pas 100% hétéro. On a eu chaud !
A la fin, Mona Wales débarque de nul part et le couple batifole avec.
Ainsi, l'avenir de Frankie, c'est toujours de papillonner, mais désormais, il y aura aussi des mecs au menu... La réalisatrice évite de nous montrer Frankie rentrant dans le rang. Car même une relation stable est perçue comme un embourgeoisement...
Frankie (Lotus Lain) est étudiante à San Francisco. En cours de chimie, elle est en binôme avec Matt (Logan Pierce.) Ils se rendent compte qu'ils ont des atomes crochus et ils se revoient après les cours.
On serait chez n'importe quelle maison de production, on enchainerait avec une partie de jambes en l'air, puis rideau !
Mais ici, Frankie a des remords. Elle est très militante (dans la communauté noire et LGBT.) En sortant avec un blanc "cis het", n'est-elle pas une traitresse ?
La réalisatrice joue la corde de l'humour et de la comédie. Le dossier de presse et certains articles parlent de "gêne", de "stigmatisation"... Ce que Shine Louise Houston n'ose pas dire, c'est qu'il s'agit de racisme, point. Un racisme anti-blanc et anti-hétéro.
Frankie finit par sauter le pas. La réalisatrice nous donne alors une leçon de sexe version "commerce équitable"...
Les deux acteurs sont géniaux. Pourtant, on avait a priori affaire à deux seconds rôles du gonzo bas de gamme (même si Lotus Lain avait déjà pris un virage "indé".) Les scènes de comédies sont bien filmées, alors que le budget était limité. Comme quoi...
En résumé, c'est bien joué, c'est bien filmé, c'est drôle, c'est intéressant... Le gros défaut, c'est le prêchi-prêcha de Shine Louise Houston. Matt s'excuse en permanence d'être une homme, d'être blanc, d'avoir une libido, etc. On finit par apprendre qu'il n'est pas 100% hétéro. On a eu chaud !
A la fin, Mona Wales débarque de nul part et le couple batifole avec.
Ainsi, l'avenir de Frankie, c'est toujours de papillonner, mais désormais, il y aura aussi des mecs au menu... La réalisatrice évite de nous montrer Frankie rentrant dans le rang. Car même une relation stable est perçue comme un embourgeoisement...
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