Garden of domina


Aujourd'hui, on parle non pas de films X, mais d'illustré. Avec le très érotique Garden of domina du Japonais Namio Harukawa.

Lorsque l'on pense "dessin érotique japonais", on pense plutôt au hentai. Avec son imagerie de petites lycéennes complètement novices et soumises, dans des univers très coloré...

Chez Harukawa, c'est l'exact opposé. Le dessin au fusain et à la mine de plomb évolue dans les gris. Surtout, les femmes y sont des géantes, aux formes généreuses, sûres d'elles et de leur sexualité. Comme Kana Ohara, l'héroïne de Garden of domina.

Notez la cicatrice verticale, les césariennes étant très communes en Asie.

Harukawa était un obsédé de l'oshiri (le fétichisme des fesses au Japon.) Ses femmes y sont excessivement callipyges.

Face à elle, des avortons complètement soumis (NDLA : là encore, on inverse les codes de l'érotisme japonais.) Ils sont prêts à subir toutes les humiliations pour pouvoir effectuer des feuilles de rose aux femmes.

Et les femmes en profitent ! Elles n'hésitent pas à servir des hommes comme toilettes ! Elles n'hésitent pas non plus à appuyer de tout leur poids sur les visages de leurs victimes consentantes. L'asphyxie faisant également parti du jeu.

Parfois, les hommes ont le droit de les lécher par devant. Mais là encore, le cunnilingus est l'occasion d'asphyxier l'homme, en écrasant sa tête entre leurs cuisses.

Par contre, la pénétration est hors de question. Les femmes préférant se satisfaire avec des godemichets.

Namio Harukawa serait mort le 24 avril dernier, peu avant ses 73 ans. En fait, on sait très peu de choses sur cet homme, qui écrivait sous pseudonyme. Il avait publié ses premiers dessins dans les années 70. A l'origine, c'était des BD classiques avec histoires et dialogues, puis il passa à des dessins.

En 2009, Callipyge fut son premier recueil diffusé hors du Japon. En 2013, il exposa au musée de l'érotisme, à Paris. Libération y consacra un article (NDLA : je sais que c'est dur à croire, mais ils n'ont pas été toujours contre le sexe.)


Namio Harukawa publiait peu. Ses œuvres plaisaient à un public restreint, mais fidèle. Du coup, aujourd'hui, ses publications sont soit épuisées, soit vendues à des prix astronomiques...

Espérons qu'avec son décès, les éditeurs voudront republier son travail. En attendant, Garden of domina est celui vendu à un prix raisonnable. C'est également l'un des seuls traduits.


Namio Harukawa a visiblement inspiré un pan du X Japonais (JAV.) Ce sont les films d'oshiri. Même si, bien sûr, les femmes n'y sont pas aussi imposantes que dans les livres.


Dans Garden of domina, Kana Ohara était une ancienne joueuse de volley-ball. Il fut publié en 2012. Hasard ou coïncidence, 2 ans plus tard, les hommes Asiatiques se passionnaient pour Sabina Altynbekova, une joueuse de volley-ball Kazakh aux jambes musclées et interminables...

En tout cas, Namio Harukawa travailla lui-même comme consultant dans le JAV. Chez Kitagawa Pro, il réalisa même la jaquette des DVD.


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