Récemment, j'ai lu un article se félicitant des ennuis judiciaires de Fabian Thylmann. "Bien fait pour sa pomme !" Il s'agit du dieu du tube porno. Ce sont ces sites de vidéo calqués sur YouTube. Sa société, Mindgeek possède les quatre principaux (Pornhub, RedTube, YouPorn et 8tube.) Seul Xhamster lui échappe.
J'avoue que je suis un utilisateur de tube. Je trouve Xhamster trop fouillis, alors j'ai ouvert un espace sur Pornhub. Je peux y consulter des heures et des heures de clips. Il y a vraiment de tout. Pour m'amuser, une fois, j'ai tapé "Chun Li" (un personnage du jeu Street Fighter 2) et oui, il m'a trouvé des vidéos avec des femmes en cosplay de Chun Li ! Les algorithmes sont meilleurs que ceux de YouTube avec des suggestions plus adaptées. Et lorsque j'apprécie une vidéo, elle peut rejoindre ma playlist.
Après, c'est de la consommation. On se goinfre de vidéos. J'en démarre une, je mets le curseur vers la scène qui m'intéresse, puis j'ouvre une vidéo, etc. Je peux ainsi en visionner une vingtaine, voir une trentaine, avant de voir "la" vidéo.
L'utilisateur n'y voit que des avantages. Il y a des formules payantes, mais les vidéos gratuites sont déjà intéressantes. Il ne donne même pas l'impression d'être intrusif comme un Facebook ou un Twitter, qui exige votre profil complet. Le peer-to-peer, il faut être naïf pour croire que c'est légal. Ici, en apparence, on ne vole rien à personne...
En fait, si. C'est justement le reproche de l'industrie du X à Thylmann : ses tubes ne versent aucun droit d'auteur. N'importe qui peut charger un clip et il est mis en ligne sans examen du copyright. Par le passé, Mindgeek a été attaqué par des ayant-droits et il a du passer à la caisse. Bailey Jay se vante d'avoir un très bon avocat qui fait supprimer toutes les vidéos qui seraient chargées sur un tube et effectivement, il n'y a point de vidéos d'elle. D'autres studios ont préféré passer un accord à l'amiable et les clips servent de produits d'appels pour leurs sites. On en revient à un débat vu il y a une dizaine d'années avec YouTube. Les industriels du film et du cinéma ont crié au scandale, avant de s'en servir comme outil. Aujourd'hui, sur Pornhub, on voit fleurir des "vidéos supprimée pour atteinte au copyright".
Les tubes sont une des grandes révolutions de l'industrie du X, comparable à l'arrivée des VHS (qui a tué les cinémas pornos.) Le modèle financier des studios est remis en cause. Le cinéma et le disque ont pour eux l'attachement au support physique. A contrario, un amateur de X cherche la discrétion. On ne va pas les mettre sur l'étagère du salon : "Regardez, cher beau-frère, j'ai la collection complète des films de Katsuni ! J'ai des éditions originales, datant de l'époque où elle s'appelait Katsumi et même des DVD de ses apparitions non-créditées... Impressionnant, non ?"
L'industrie porno vend des clips. Elle doit donc réfléchir à sa valeur ajoutée, au lieu de pleurnicher et d'avoir un réflexe corporatiste. Quant au discours larmoyant sur le salaire des acteurs ou les conditions de travail, ce n'est qu'un alibi. Depuis le début, les producteurs de porno vont au moins-disant. Tourner toujours plus vite, pour toujours moins cher.
J'avoue que je suis un utilisateur de tube. Je trouve Xhamster trop fouillis, alors j'ai ouvert un espace sur Pornhub. Je peux y consulter des heures et des heures de clips. Il y a vraiment de tout. Pour m'amuser, une fois, j'ai tapé "Chun Li" (un personnage du jeu Street Fighter 2) et oui, il m'a trouvé des vidéos avec des femmes en cosplay de Chun Li ! Les algorithmes sont meilleurs que ceux de YouTube avec des suggestions plus adaptées. Et lorsque j'apprécie une vidéo, elle peut rejoindre ma playlist.
Après, c'est de la consommation. On se goinfre de vidéos. J'en démarre une, je mets le curseur vers la scène qui m'intéresse, puis j'ouvre une vidéo, etc. Je peux ainsi en visionner une vingtaine, voir une trentaine, avant de voir "la" vidéo.
L'utilisateur n'y voit que des avantages. Il y a des formules payantes, mais les vidéos gratuites sont déjà intéressantes. Il ne donne même pas l'impression d'être intrusif comme un Facebook ou un Twitter, qui exige votre profil complet. Le peer-to-peer, il faut être naïf pour croire que c'est légal. Ici, en apparence, on ne vole rien à personne...
En fait, si. C'est justement le reproche de l'industrie du X à Thylmann : ses tubes ne versent aucun droit d'auteur. N'importe qui peut charger un clip et il est mis en ligne sans examen du copyright. Par le passé, Mindgeek a été attaqué par des ayant-droits et il a du passer à la caisse. Bailey Jay se vante d'avoir un très bon avocat qui fait supprimer toutes les vidéos qui seraient chargées sur un tube et effectivement, il n'y a point de vidéos d'elle. D'autres studios ont préféré passer un accord à l'amiable et les clips servent de produits d'appels pour leurs sites. On en revient à un débat vu il y a une dizaine d'années avec YouTube. Les industriels du film et du cinéma ont crié au scandale, avant de s'en servir comme outil. Aujourd'hui, sur Pornhub, on voit fleurir des "vidéos supprimée pour atteinte au copyright".
Les tubes sont une des grandes révolutions de l'industrie du X, comparable à l'arrivée des VHS (qui a tué les cinémas pornos.) Le modèle financier des studios est remis en cause. Le cinéma et le disque ont pour eux l'attachement au support physique. A contrario, un amateur de X cherche la discrétion. On ne va pas les mettre sur l'étagère du salon : "Regardez, cher beau-frère, j'ai la collection complète des films de Katsuni ! J'ai des éditions originales, datant de l'époque où elle s'appelait Katsumi et même des DVD de ses apparitions non-créditées... Impressionnant, non ?"
L'industrie porno vend des clips. Elle doit donc réfléchir à sa valeur ajoutée, au lieu de pleurnicher et d'avoir un réflexe corporatiste. Quant au discours larmoyant sur le salaire des acteurs ou les conditions de travail, ce n'est qu'un alibi. Depuis le début, les producteurs de porno vont au moins-disant. Tourner toujours plus vite, pour toujours moins cher.
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