Beaucoup de gens (moi le premier) aimeraient bien connaître les coulisses de l'industrie du X. Hot girls wanted : turned on est une série de Netflix sur ce sujet.
Hot Girls Wanted montrait des aspirantes-actrices répondre à des offres de tournage sur Craiglist et glander à Miami. Une vision très glauque du milieu : le porno, c'est mal. Le documentaire a été présenté au festival de Sundance, puis diffusé sur Netflix.
Free Speech Coalition, le syndicat US du X, s'est plaint d'une vision partielle et partiale. Déjà, un agent digne de ce nom ne recrute pas par petites annonces !
Ça n'empêche pas Netflix de revenir 2 ans plus tard avec Hot Girls Wanted : turned on. Cette fois, il s'agit d'une série d'épisodes. Comme d'habitude, les auteurs n'ont interviewé que les personnes d'accord avec eux, quitte à les "cuisiner"...
Là où ça tourne à la mauvaise blague, c'est lors d'un épisode sur des cam-girls. Pour situer le niveau, l'épisode part des cam-girls pour finir par évoquer une fille qui a filmé son copain en train de violer en direct une autre fille, sur Periscope. Or, contrairement aux actrices de X, les cam-girls se contentent de faire des shows dans leur chambre. Une fois l'ordinateur éteint, elles redeviennent des anonymes. Dans l'épisode d'Hot Girls Wanted, certaines apparaissent sous leur vrais noms et la série a pris des extraits de vidéo d'une autre. Sans jamais demander de permission.
En guise de réponse, la production se moque des filles. Non, il n'a pas dévoilé qu'elles sont cam-girls : il montre des cam-girls, puis il interview des filles (sans préciser leur occupation.) N'importe quel benêt ferait tout de même le lien... L'utilisation d'images ? La production se cache derrière le concept "d'usage équitable" (qui porte normalement sur les activités non-commerciales.)
En bref, ils n'ont rien à foutre des filles, qu'elles soient actrices ou cam-girls. Ce qui les intéresse, c'est de déverser leur prêchi-prêcha moraliste.
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