Au début des années 80, le cinéma italien s'effondre face à la télévision. Pour les réalisateurs, il n'y a plus que deux espaces. Les films artistiques (généralement en coproduction avec la France) et surtout, l'érotisme. Joe d'Amato fait parti de ceux qui choisissent la deuxième solution. Mario Salieri, lui, il n'a jamais tourné de films "normaux". Il veut faire du porno hard, ce qui n'est pas encore autorisé en Italie. Il débute aux Pays-Bas. Au milieu de la décennie, la législation évolue et Salieri retourne au pays. Il y trouve des professionnels chevronnés et il devient vite l'un des grands réalisateur-producteur de la péninsule.
Stavros est l'une des plus grosses productions de Salieri. Tourné en 1999, il nous compte le parcours d'un homme d'affaires (imaginaire) sans scrupules, dans l'Italie des Trente glorieuses. Et bien sûr, notre homme se tape toutes les jeunes filles qui passent.
Entre deux scènes, on a tendance à vouloir mettre l'avance rapide. Car les scènes non-pornographiques sont exécrables. C'était l'époque où un film X devait avoir obligatoirement une intrigue. En bonne héritier des séries B transalpines, Salieri use et abuse des stock-shots. Et puis, il y a ces personnes âgées censées représenter des personnes ayant côtoyé Stavros pour des témoignages face caméra... Il aurait pu choisir des personnes un peu moins endormies...
Et le porno ? Là, par contre, Salieri n'a pas lésiné sur les moyens. Les Français Philippe Dean, Bruno SX et Océane en sont. Ainsi qu'une Lisa Crawford pas encore connue. Francesco Malcom et la Hongroise Monica Roccaforte, deux stars transalpines contemporaines, sont là. Il y a également une tripotée d'actrices Hongroises et Roumaines, dont certaines ne prenaient même pas la peine d'avoir un pseudonyme italien.
Colmax nous prométait "Une vision monstrueuse d'une Italie ivre de perversion et de violence qui vous laissera sans voix." C'est sûr que ce qui semblait "hard" (sodomie systématique, double-pénétrations, voyeurisme...) en 1999 est complètement banal aujourd'hui...
Curieusement, ni sont épouse, Nicky Ranieri, ni son acteur-fétiche, Roberto Malone, ne sont présents.
Stavros est un carton en vidéo. Salieri tourna même un Stavros 2. Comment faites-vous une suite à une biographie ?
A partir de 2002, les tournages se sont espacés. A cause d'internet, mais surtout de l'émergence de l'omniprésent Rocco Siffredi. Les sagas de Salieri n'intéressèrent plus personne.
Stavros est l'une des plus grosses productions de Salieri. Tourné en 1999, il nous compte le parcours d'un homme d'affaires (imaginaire) sans scrupules, dans l'Italie des Trente glorieuses. Et bien sûr, notre homme se tape toutes les jeunes filles qui passent.
Entre deux scènes, on a tendance à vouloir mettre l'avance rapide. Car les scènes non-pornographiques sont exécrables. C'était l'époque où un film X devait avoir obligatoirement une intrigue. En bonne héritier des séries B transalpines, Salieri use et abuse des stock-shots. Et puis, il y a ces personnes âgées censées représenter des personnes ayant côtoyé Stavros pour des témoignages face caméra... Il aurait pu choisir des personnes un peu moins endormies...
Et le porno ? Là, par contre, Salieri n'a pas lésiné sur les moyens. Les Français Philippe Dean, Bruno SX et Océane en sont. Ainsi qu'une Lisa Crawford pas encore connue. Francesco Malcom et la Hongroise Monica Roccaforte, deux stars transalpines contemporaines, sont là. Il y a également une tripotée d'actrices Hongroises et Roumaines, dont certaines ne prenaient même pas la peine d'avoir un pseudonyme italien.
Colmax nous prométait "Une vision monstrueuse d'une Italie ivre de perversion et de violence qui vous laissera sans voix." C'est sûr que ce qui semblait "hard" (sodomie systématique, double-pénétrations, voyeurisme...) en 1999 est complètement banal aujourd'hui...
Curieusement, ni sont épouse, Nicky Ranieri, ni son acteur-fétiche, Roberto Malone, ne sont présents.
Stavros est un carton en vidéo. Salieri tourna même un Stavros 2. Comment faites-vous une suite à une biographie ?
A partir de 2002, les tournages se sont espacés. A cause d'internet, mais surtout de l'émergence de l'omniprésent Rocco Siffredi. Les sagas de Salieri n'intéressèrent plus personne.
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