En 1979, Marc Dorcel décide de se lancer dans le X. Les débuts sont homériques, avec un Dorcel à la fois réalisateur, producteur et diffuseur ! Les années 80 sont marquées par l'apparition de la vidéo. D'abord pour les tournages, puis avec la diffusion des magnétoscopes. Dorcel est au bon endroit, au bon moment. Les affaires vont bien et il peut déléguer. L'un de ses premiers réalisateurs, c'est Jean-Luc Brunet, alias J. Helbie (!) Ce dernier signe Le secret d'Elise, en 1984.
L'Allemande Uschi Karnat (qui tourne ici sous le pseudo de Sandra Nova) tient le rôle principal. Son secret, on l'apprend vite : elle aime séduire des femmes et voir ensuite son amant (l'inoxydable Christophe Clark) les violer. Lorsqu'elle joue les voyeuses, elle se déguise (mal) en homme. Signalons que Clark finit dans les fesses de ses victimes (il se balade avec un tube de vaseline), alors que sa copine refuse d'être prise par derrière (elle changera d'avis à la fin.)
Le secret d'Elise annonce la vogue "hard crad" de la fin des années 80. Tant sur le fond (voyeurisme, sodomie systématique), que la forme (plans de pénétration, ralenti sur la sodomie et l'éjaculation.)
Surtout, il y a l'idée générale de tourner au plus vite, le moins cher possible, afin d'envahir les bacs des sex shop. Terminés, les "vrais" réalisateurs, qui voulaient juste arrondir leurs fins de mois...
Pourtant, on retrouve aussi les tics de la première génération du X : plans en extérieurs, dialogues, vocabulaire châtié... C'est aussi l'un des derniers films dont Marc Dorcel dérive un roman-photo (son premier métier.)
En bref, c'est le chainon-manquant du X !
L'Allemande Uschi Karnat (qui tourne ici sous le pseudo de Sandra Nova) tient le rôle principal. Son secret, on l'apprend vite : elle aime séduire des femmes et voir ensuite son amant (l'inoxydable Christophe Clark) les violer. Lorsqu'elle joue les voyeuses, elle se déguise (mal) en homme. Signalons que Clark finit dans les fesses de ses victimes (il se balade avec un tube de vaseline), alors que sa copine refuse d'être prise par derrière (elle changera d'avis à la fin.)
Le secret d'Elise annonce la vogue "hard crad" de la fin des années 80. Tant sur le fond (voyeurisme, sodomie systématique), que la forme (plans de pénétration, ralenti sur la sodomie et l'éjaculation.)
Surtout, il y a l'idée générale de tourner au plus vite, le moins cher possible, afin d'envahir les bacs des sex shop. Terminés, les "vrais" réalisateurs, qui voulaient juste arrondir leurs fins de mois...
Pourtant, on retrouve aussi les tics de la première génération du X : plans en extérieurs, dialogues, vocabulaire châtié... C'est aussi l'un des derniers films dont Marc Dorcel dérive un roman-photo (son premier métier.)
En bref, c'est le chainon-manquant du X !
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