Chester's way

Attention, chef d’œuvre ! Ce Chester's way de Teen Fidelity m'a bluffé. Il me faisait penser à ces long-métrages érotico-arty qu'Arte diffusait parfois en troisième partie de soirée...

Je ne connais pas le réalisateur, mais chapeau ! Tant sur le fond, que sur la forme. Mention spéciale aussi aux acteurs.

Le papy, la pute et le jeune homme, c'est le pitch de ce Chester's way.

Cindy Starfall joue le rôle d'une prostituée. Une personne âgée l'a appelée pour qu'il la masturbe. Elle découvre un homme (Tim T) en sous-vêtements et s'exécute en détournant le regard. L'homme exige également de la baigner, puis de lui mettre du vernis à ongle. Un peu apeurée, un peu cupide, elle se laisse faire. Le malaise est palpable. Puis l'homme appelle un homme plus jeune (Jessy Jones), un peu gauche. Il les pousse à s'embrasser, puis à se déshabiller devant lui, tandis que le vieil homme filme tout avec sa caméra. D'abord intimidé, le couple se laisse peu à peu aller. La prostituée se fait pénétrée dans la baignoire, sur le lit, contre un mur...
Le tout avec une lumière irréelle. On est dans une chambre du temps, on ne sait pas si c'est le lever ou le coucher du soleil, si on est en 2017 ou il y a 20 ans...