"Certains disent que je suis l'archétype de la star du porno du XXI e siècle." L'aveu peut sembler prétentieux, mais le site Harriet Sugarcookie est quelque chose de vraiment unique dans le monde du porno.
En quelques mois, il est devenu l'un des sites les plus célèbres. Alors que la Grande-Bretagne était jusqu'ici guère réputée pour son porno...
Alors qu'on reproche au porno d'aller toujours plus loin, Harriet Sugarcookie est très vanila : essentiellement des scènes lesbiennes soft. Quelques scènes hétéro, quelques scènes solo avec jouet (où la patronne se met en scène), très peu d'anal et quelques fessées. Mais rien de bien méchant. Enfin, la quasi-intégralité des scènes se passent sur le lit.
Accessoirement, sur le site, on trouve des colonnes sexo, bouffe, des vidéos d'acteurs pornos jouant à des jeux de société... Bref, on est très loin d'un site porno classique.
Ce qui fait le sel d'Harriet Sugarcookie, c'est la personnalité de la webmestre. Son pseudo est déjà gag en soit. Cette jeune Anglaise d'origine vietnamienne à l'accent très Oxfordien se trouvait grosse et moche au lycée. D'où son envie de faire du porno. Elle revendique avec humour sa maladresse et son côté asocial. C'est Natalie Tran en version porno !
Des actrices comme Asa Akira, Luna Rival ou Anna Polina sont très présente sur les réseaux sociaux. Harriet Sugarcookie va encore plus loin. Chaque jour, elle poste des dizaines de selfies (dont certains aux toilettes, sur le trône !) Elle parle de son chat, de son amour pour la junk-food japonaise, des vents qu'elle se prend sur Tinder et bien sûr, elle répond à ses fans. On a l'impression de connaitre son intimité.
La législation Britannique sur le porno est très stricte. L'actrice et son équipe (même si elle est la seule à apparaitre à l'écran) multiplient les aller-retours entre Londres et Bucarest (où sont tournées les vidéos.) Elle court les remises de prix et les salons du porno. Elle s'était d'ailleurs fait connaitre pour ses interviews d'actrices porno à la volée (et accessoirement, c'est la reine du networking.) Enfin, elle utilise les tubes comme un teaser. Lorsque ça devient intéressant, on a un placard "la suite sur Harriet Sugarcookie.com".
"Proximité" et "spontanéité" semblent être les deux mots-clefs d'Harriet Sugarcookie. Les acteurs et les actrices sont souvent des débutants. Elle tourne dans un appartement. On peut soupçonner une question de coût, mais cela donne aussi un côté plus naturel. Le site publie volontiers les making of, les bêtisiers et la patronne fait des selfies avant et après les scènes. Et l'on rigole souvent. Comme si tout le monde était copain.
Et si, finalement, c'était ça, la recette du porno à succès ? Miser non pas sur le fond, mais sur la forme ?
En quelques mois, il est devenu l'un des sites les plus célèbres. Alors que la Grande-Bretagne était jusqu'ici guère réputée pour son porno...
Alors qu'on reproche au porno d'aller toujours plus loin, Harriet Sugarcookie est très vanila : essentiellement des scènes lesbiennes soft. Quelques scènes hétéro, quelques scènes solo avec jouet (où la patronne se met en scène), très peu d'anal et quelques fessées. Mais rien de bien méchant. Enfin, la quasi-intégralité des scènes se passent sur le lit.
Accessoirement, sur le site, on trouve des colonnes sexo, bouffe, des vidéos d'acteurs pornos jouant à des jeux de société... Bref, on est très loin d'un site porno classique.
Des actrices comme Asa Akira, Luna Rival ou Anna Polina sont très présente sur les réseaux sociaux. Harriet Sugarcookie va encore plus loin. Chaque jour, elle poste des dizaines de selfies (dont certains aux toilettes, sur le trône !) Elle parle de son chat, de son amour pour la junk-food japonaise, des vents qu'elle se prend sur Tinder et bien sûr, elle répond à ses fans. On a l'impression de connaitre son intimité.
La législation Britannique sur le porno est très stricte. L'actrice et son équipe (même si elle est la seule à apparaitre à l'écran) multiplient les aller-retours entre Londres et Bucarest (où sont tournées les vidéos.) Elle court les remises de prix et les salons du porno. Elle s'était d'ailleurs fait connaitre pour ses interviews d'actrices porno à la volée (et accessoirement, c'est la reine du networking.) Enfin, elle utilise les tubes comme un teaser. Lorsque ça devient intéressant, on a un placard "la suite sur Harriet Sugarcookie.com".
"Proximité" et "spontanéité" semblent être les deux mots-clefs d'Harriet Sugarcookie. Les acteurs et les actrices sont souvent des débutants. Elle tourne dans un appartement. On peut soupçonner une question de coût, mais cela donne aussi un côté plus naturel. Le site publie volontiers les making of, les bêtisiers et la patronne fait des selfies avant et après les scènes. Et l'on rigole souvent. Comme si tout le monde était copain.
Et si, finalement, c'était ça, la recette du porno à succès ? Miser non pas sur le fond, mais sur la forme ?
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