Talent Testing est l'un des centres de dépistages US dédié aux seuls acteurs du X. Il y a quelques jours, ce centre a du faire machine arrière sur son questionnaire et ses méthodes de contrôle.
Talent Testing venait de durcir son protocole. Avant de passer le test, la personne devait remplir un questionnaire. Il y a des questions sur le taux d'utilisation du préservatif (tout le temps/presque tout le temps/rarement/jamais), le type de rapport (hétérosexuel/lesbien/gay actif/gay passif) et l'utilisation du PrEP (un masquant du VIH.) Autant de points jugés "blessants" voire "stigmatisants" (notamment envers la communauté gay.)
De plus, Talent Testing utilisait un scanner d'iris pour vérifier que la personne qui se présente est bien celle qui est suivie. Les acteurs se sont plaints que c'était "Orwellien".
Pour rappel, aux Etats-Unis, l'emploi du préservatif s'est raréfié sur les tournages. J'ai galéré pour trouver des images récentes de porno hétéro avec préservatif !
Les filles peuvent tourner jusqu'à dix scènes par mois. Leur vagin est fragile et à la longue, le préservatif peut les irriter. Voilà pour la raison officielle.
En fait, il faut reconnaitre que le préservatif ressort mal à l'écran. On a l'impression que le sexe est dans un sac plastique. Les clients veulent des scènes "bareback" (dans le porno gay) ou "raw" (dans le porno hétéro/trans.) Quant au porno japonais, il s'est spécialisé dans les scènes d'éjaculations vaginales, avec gros plan sur le sperme débordant du vagin.
La FSC (Free Speech Coalition, le lobby du X) a développé le protocole PASS, qui est un genre de passeport biologique du X. En suivant les acteurs, on peut détecter les cas de contamination et immédiatement stopper les productions. De quoi éviter de répandre les IST.
Seulement voilà, il y a des trous dans la raquette.
Il y a d'une part l'hygiène de vie. Certaines actrices se plaignent de n'avoir aucune vie sexuelle. Il y en a qui ne fréquentent que des personnes du milieu ou qui ont des rapports exclusivement protégés dans leur intimité. Mais d'autres reconnaissent une tendance à la nymphomanie et à coucher avec n'importe qui. Certaines filles se prostituent. Les contaminations ont souvent lieu loin des tournages et du coup, les personnes n'ont pas droit à des indémnités (réservées aux "accidents de travail".)
Il y a le non-dit de la drogue. Bien sûr, les drogues en intraveineuses sont un vecteur de contamination. Néanmoins, un acteur qui plane après un joint n'aura pas forcément la présence d'esprit de mettre un préservatif...
Il y a la zone grisée des cams et autres vidéos privées (Onlyfans, Manyvids, etc.) Les participants ne sont pas soumis à PASS et généralement, ils n'emploient pas de préservatifs (pour rajouter au "réalisme".) Or, certains acteurs et actrices arrondissent leurs fins de mois, puis ils tournent des scènes pro ensuite.
Enfin, il y a le porno gay/trans. Les acteurs utilisent un protocole différent, jugé plus léger. Or, d'une part, il y a de plus en plus de scènes bi ou de scènes trans tournant avec une actrice "bio". Le porno trans a longtemps été synonyme de préservatif. Mais là aussi, la mode du "raw" se répend.
Les faits n'ont que faire de vos impensés. Tout le monde n'a pas le même risque de contamination face aux IST. Il y a des populations et des comportements à risque. Le X est en première ligne.
Le X Américain, ce n'est pas le monde des Bisounours. Certains jouent régulièrement avec le feu. Certains sont contaminés, sans le savoir. Et certains sont contaminés, le savent et ils sont prêt à tricher pour continuer à travailler. Quitte à mettre en danger les autres.
Pour subsister, une société se doit d'écarter ceux qui la mettent en péril. Les acteurs et les actrices de X sont souvent des marginaux. Ils sont souvent sensible à la défense des minorités, en particulier la communauté LGBT (la quasi-intégralité des actrices étant bi.) Ils sont hostiles par nature à toute exclusion.
Talent Testing se doit de proposer un suivi des acteurs. L'épidémie récente de sida prouve que le contrôle est insuffisant. Pour autant, c'est une société commerciale, qui travaillent exclusivement pour le X. Il se doit d'écouter le besoin en "inclusion" de sa clientèle.
Entre la rigueur médical et le politiquement correct, le centre a opté pour la seconde option. Les sujets qui fâchent évoqués dans le questionnaire (utilisation du préservatif, type de rapport et utilisation du PrEP) ont été retirés. La FSC y voit une victoire face à la stigmatisation des gays. C'est surtout un appel d'air pour les tricheurs.
L'hypocrisie, c'est qu'en "off", les acteurs se méfient des hommes qui tournent des scènes gay/trans et hétéro. Le milieu parle d'acteur "crossover".
Donny Long fut le plus hostile. En tant que producteur, il affichait des portrait des acteurs "crossover". Puis il créa Porn Wikileaks. Ce site, volontiers ordurier, souvent diffamatoire et toujours grotesque publie les vrais noms et les coordonnés d'acteurs. Surtout, il dresse une liste des acteurs pratiquant le "crossover" et de ceux qui ont été contaminé par des IST. Bosco, de l'agence XXX Star PR, fut accusé d'avoir enrichi le fichier.
Clairement, c'est une préoccupation. Et faute de mise à l'index en amont, c'est la porte ouverte aux rumeurs.
En décembre 2017, August Ames devait tourner une scène avec Brandon Ashton. Ce dernier est hétéro, mais il s'est masturbé face caméra pour un site gay. August Ames a cru que Brandon Ashton était gay et elle annula la scène, accusant publiquement LA Direct de la mettre en danger. Adriana Chechick traita August Ames d'homophobe. Les proches d'Adriana Chechnick bombardèrent August Ames de tweets haineux. Jaxton Wheeler, un acteur "crossover", renchéri et lui conseilla d'avaler une pastille de cyanure. August Ames se suicida. Jaxton Wheeler se vanta ensuite de son geste.
Talent Testing venait de durcir son protocole. Avant de passer le test, la personne devait remplir un questionnaire. Il y a des questions sur le taux d'utilisation du préservatif (tout le temps/presque tout le temps/rarement/jamais), le type de rapport (hétérosexuel/lesbien/gay actif/gay passif) et l'utilisation du PrEP (un masquant du VIH.) Autant de points jugés "blessants" voire "stigmatisants" (notamment envers la communauté gay.)
De plus, Talent Testing utilisait un scanner d'iris pour vérifier que la personne qui se présente est bien celle qui est suivie. Les acteurs se sont plaints que c'était "Orwellien".
Pour rappel, aux Etats-Unis, l'emploi du préservatif s'est raréfié sur les tournages. J'ai galéré pour trouver des images récentes de porno hétéro avec préservatif !
Les filles peuvent tourner jusqu'à dix scènes par mois. Leur vagin est fragile et à la longue, le préservatif peut les irriter. Voilà pour la raison officielle.
En fait, il faut reconnaitre que le préservatif ressort mal à l'écran. On a l'impression que le sexe est dans un sac plastique. Les clients veulent des scènes "bareback" (dans le porno gay) ou "raw" (dans le porno hétéro/trans.) Quant au porno japonais, il s'est spécialisé dans les scènes d'éjaculations vaginales, avec gros plan sur le sperme débordant du vagin.
La FSC (Free Speech Coalition, le lobby du X) a développé le protocole PASS, qui est un genre de passeport biologique du X. En suivant les acteurs, on peut détecter les cas de contamination et immédiatement stopper les productions. De quoi éviter de répandre les IST.
Seulement voilà, il y a des trous dans la raquette.
Il y a d'une part l'hygiène de vie. Certaines actrices se plaignent de n'avoir aucune vie sexuelle. Il y en a qui ne fréquentent que des personnes du milieu ou qui ont des rapports exclusivement protégés dans leur intimité. Mais d'autres reconnaissent une tendance à la nymphomanie et à coucher avec n'importe qui. Certaines filles se prostituent. Les contaminations ont souvent lieu loin des tournages et du coup, les personnes n'ont pas droit à des indémnités (réservées aux "accidents de travail".)
Il y a le non-dit de la drogue. Bien sûr, les drogues en intraveineuses sont un vecteur de contamination. Néanmoins, un acteur qui plane après un joint n'aura pas forcément la présence d'esprit de mettre un préservatif...
Il y a la zone grisée des cams et autres vidéos privées (Onlyfans, Manyvids, etc.) Les participants ne sont pas soumis à PASS et généralement, ils n'emploient pas de préservatifs (pour rajouter au "réalisme".) Or, certains acteurs et actrices arrondissent leurs fins de mois, puis ils tournent des scènes pro ensuite.
Enfin, il y a le porno gay/trans. Les acteurs utilisent un protocole différent, jugé plus léger. Or, d'une part, il y a de plus en plus de scènes bi ou de scènes trans tournant avec une actrice "bio". Le porno trans a longtemps été synonyme de préservatif. Mais là aussi, la mode du "raw" se répend.
Les faits n'ont que faire de vos impensés. Tout le monde n'a pas le même risque de contamination face aux IST. Il y a des populations et des comportements à risque. Le X est en première ligne.
Le X Américain, ce n'est pas le monde des Bisounours. Certains jouent régulièrement avec le feu. Certains sont contaminés, sans le savoir. Et certains sont contaminés, le savent et ils sont prêt à tricher pour continuer à travailler. Quitte à mettre en danger les autres.
Pour subsister, une société se doit d'écarter ceux qui la mettent en péril. Les acteurs et les actrices de X sont souvent des marginaux. Ils sont souvent sensible à la défense des minorités, en particulier la communauté LGBT (la quasi-intégralité des actrices étant bi.) Ils sont hostiles par nature à toute exclusion.
Talent Testing se doit de proposer un suivi des acteurs. L'épidémie récente de sida prouve que le contrôle est insuffisant. Pour autant, c'est une société commerciale, qui travaillent exclusivement pour le X. Il se doit d'écouter le besoin en "inclusion" de sa clientèle.
Entre la rigueur médical et le politiquement correct, le centre a opté pour la seconde option. Les sujets qui fâchent évoqués dans le questionnaire (utilisation du préservatif, type de rapport et utilisation du PrEP) ont été retirés. La FSC y voit une victoire face à la stigmatisation des gays. C'est surtout un appel d'air pour les tricheurs.
L'hypocrisie, c'est qu'en "off", les acteurs se méfient des hommes qui tournent des scènes gay/trans et hétéro. Le milieu parle d'acteur "crossover".
Donny Long fut le plus hostile. En tant que producteur, il affichait des portrait des acteurs "crossover". Puis il créa Porn Wikileaks. Ce site, volontiers ordurier, souvent diffamatoire et toujours grotesque publie les vrais noms et les coordonnés d'acteurs. Surtout, il dresse une liste des acteurs pratiquant le "crossover" et de ceux qui ont été contaminé par des IST. Bosco, de l'agence XXX Star PR, fut accusé d'avoir enrichi le fichier.
Clairement, c'est une préoccupation. Et faute de mise à l'index en amont, c'est la porte ouverte aux rumeurs.
En décembre 2017, August Ames devait tourner une scène avec Brandon Ashton. Ce dernier est hétéro, mais il s'est masturbé face caméra pour un site gay. August Ames a cru que Brandon Ashton était gay et elle annula la scène, accusant publiquement LA Direct de la mettre en danger. Adriana Chechick traita August Ames d'homophobe. Les proches d'Adriana Chechnick bombardèrent August Ames de tweets haineux. Jaxton Wheeler, un acteur "crossover", renchéri et lui conseilla d'avaler une pastille de cyanure. August Ames se suicida. Jaxton Wheeler se vanta ensuite de son geste.
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