Je suis tombé sur un article de Jezebel, datant de fin mars (à lire ici.) Il rapporte une conférence ayant eu lieu en janvier, autour des IST (en particulier, le sida) et le porno (US.)
Faire tourner des acteurs séropositifs ?
Les personnes présentes, un peu inquiètes, demandaient si demain, il y aura des tournages avec des acteurs séropositifs. Réponse du panel : non. Mais on sent bien qu'il y a une pression pour transformer ce non en oui. La journaliste de Jezebel fait parti des partisans du "oui". Et elle se félicite du recul effectué par Talent testing.
C'est ce genre de personne qui a non-seulement harcelé August Ames, la poussant au suicide. Mais qui se sont félicités de son passage à l'acte. D'ailleurs, en octobre dernier, Jezebel exprimait encore une empathie très minimale pour l'actrice. Et aujourd'hui, le journal se contente de dire qu'elle était "mal informée".
Jezebel fait parti de Gawker. C'est un des piliers d'une presse de gauche féministe, internationaliste, pro-migrants, pro-LGBT... Et qui a complètement perdu le sens des réalités. Récemment, The Roots, un autre site du groupe, a écrit un papier comme quoi soutenir la construction de Notre-Dame, c'est raciste !
Gawker, à l'instar de Buzzfeed ou Vice, voit ses lecteurs fondre comme neige au soleil. Je n'ai pas trouvé d'autres articles appelant à faire tourner des malades. Mais Gawker conserve de l'influence.
La technique habituel des SJW, c'est d'inverser les rôles. Bannir les porteurs d'IST, c'est une question de sécurité vis-à-vis des acteurs sains. En 2019, le sida reste une maladie mortelle. Mais pour Jezebel, c'est une exclusion, une stigmatisation, voir un racisme à l'encontre des malades. Avec, en arrière-plan, une homophobie. La communauté gay et trans étant injustement traitée de "population à risque".
Ce cordon-sanitaire est d'autant plus idiot qu'en 2019, il existe des traitements qui permettent d'éliminer le risque de contamination lors d'un rapport sexuel. Le monde du X doit réintégrer les acteurs séropositifs.
Et à la pointe de ce combat "inclusif", on trouve Nina Hartley, idiote-utile des SJW. Oui, cette même Nina Hartley qui faisait la promotion du sexe protégé, chez les seniors, il n'y a pas si longtemps... Et malheureusement, en tant que vétéran du porno et militante très active, sa voie porte beaucoup.
Concrètement, ce que cela va changer
Aujourd'hui, seul Grooby se vante de faire tourner des personnes séropositives pour ses sites trans. Néanmoins, ces acteurs n'ont droit qu'à des scènes de masturbation solitaire.
Demain, la Free Speech Coalition (lobby du X) proposera différents type de suivi, suivant la sérologie et les habitudes des acteurs. L'espèce de passeport biologique actuel restera valable. Néanmoins, un second protocole sera proposé aux acteurs se déclarant porteurs d'IST. Enfin, les acteurs et actrices qui acceptent de tourner avec des porteurs d'IST se verront offrir un tarif réduit sur les tests. L'objectif étant ouvertement de pousser les gens à tourner avec des personnes contaminées, toujours au nom de l'inclusion.
On pourrait ainsi voir une scène sans préservatif, entre un malade et une personne saine. Vive le progrès !
Le monde des bisounours
L'idée de la FSC n'est valable qu'en théorie.
Elle sous-entend que les malades suivent des traitements, afin que l'exposition de leurs partenaires soit nulle. Or, ces traitements sont chers. A fortiori aux Etats-Unis, où le prix des médicaments est élevé et où la population est pas ou peu couverte par des assurance-santé.
Les acteurs porno US sont couverts en cas de contamination sur un tournage. C'est un "accident de travail". Par contre, s'ils sont contaminés dans la sphère privée (y compris dans l'une de ces scènes de cam ou de sites persos type Onlyfans, souvent tournées sans préservatif), ils sont livrés à eux-mêmes.
Et les acteurs sont souvent sur la paille. Régulièrement, on voit des demandes de financements participatifs pour financer des hospitalisations. Misty Stone, pourtant une des actrices noires les plus en vue, a du lancer un financement participatif pour une jambe cassée !
Comment voudriez-vous qu'un acteur, a fortiori un acteur de seconde zone, puisse financer lui-même sa trithérapie ?
Ce que l'on verra, par contre, ce sont des acteurs utilisant des produits masquants. Ou bien retouchant leur feuille de diagnostic sous Paint, comme Mr Marcus.
Si le dépistage se base uniquement sur l'honnêteté et la bonne-volonté du déclarant, c'est la porte ouverte aux tricheurs. Certains le feront parce que tourner, c'est leur gagne-pain et d'autres, parce qu'ils se fichent des autres. Et à l'arrivée, ils mettent en danger les personnes avec qui ils travaillent.
De même, les acteurs peuvent prendre des antirétroviraux pour se protéger, lors de rapports à risques.
Mais les wagons de filles qui débarquent quasi-quotidiennement à Los Angeles, sont-elles au fait des moyens de prévention ?
D'après cette dépêche de Reuters, les jeunes Américains des zones rurales (dont conservatrices) savent à peine ce qu'est un préservatif ! Quand à ces histoires de traitement préventifs face au sida...
Non, les filles accepteront de tourner avec des séropositifs, car le test de dépistage est moins cher. Sans savoir qu'elles jouent avec le feu...
Les conséquences
Bien sûr, parmi ceux et celles qui applaudissent ces appels à "l'inclusion", il y a pas mal d'hypocrisie.
On peut imaginer que demain, des listes d'acteurs malades circuleront sur les forums et autres groupes privés de discussion. Les Porn Wiki Leaks ont de beaux jours devant eux.
La chasse aux acteurs masculins ayant tournés des scènes gay, bi ou trans redoublera. La jurisprudence August Ames, c'est qu'il faut "faire ses devoirs" (dixit l'actrice suicidée) sans le dire à personne...
A moyen-terme, le X Américain scie la branche sur laquelle il est assis.
Le protocole PASS avait été développé face au sida. Il s'agissait de dire : "On sait ce qu'on fait. Ne vous inquiétez pas et ne nous imposez pas le préservatif." Mais, là, en perçant des trous au nom de "l'inclusion", quitte à mettre en danger les acteurs sains, la FSC donne des armes à ses adversaires.
Au mieux, les conservateurs obligeront le port du préservatif. Et au pire, ils interdiront les tournages. En tout cas, la FSC perd sa crédibilité en tant qu'organisation responsable. Tout ça au nom du politiquement correct.
Faire tourner des acteurs séropositifs ?
Les personnes présentes, un peu inquiètes, demandaient si demain, il y aura des tournages avec des acteurs séropositifs. Réponse du panel : non. Mais on sent bien qu'il y a une pression pour transformer ce non en oui. La journaliste de Jezebel fait parti des partisans du "oui". Et elle se félicite du recul effectué par Talent testing.
C'est ce genre de personne qui a non-seulement harcelé August Ames, la poussant au suicide. Mais qui se sont félicités de son passage à l'acte. D'ailleurs, en octobre dernier, Jezebel exprimait encore une empathie très minimale pour l'actrice. Et aujourd'hui, le journal se contente de dire qu'elle était "mal informée".
Jezebel fait parti de Gawker. C'est un des piliers d'une presse de gauche féministe, internationaliste, pro-migrants, pro-LGBT... Et qui a complètement perdu le sens des réalités. Récemment, The Roots, un autre site du groupe, a écrit un papier comme quoi soutenir la construction de Notre-Dame, c'est raciste !
Gawker, à l'instar de Buzzfeed ou Vice, voit ses lecteurs fondre comme neige au soleil. Je n'ai pas trouvé d'autres articles appelant à faire tourner des malades. Mais Gawker conserve de l'influence.
La technique habituel des SJW, c'est d'inverser les rôles. Bannir les porteurs d'IST, c'est une question de sécurité vis-à-vis des acteurs sains. En 2019, le sida reste une maladie mortelle. Mais pour Jezebel, c'est une exclusion, une stigmatisation, voir un racisme à l'encontre des malades. Avec, en arrière-plan, une homophobie. La communauté gay et trans étant injustement traitée de "population à risque".
Ce cordon-sanitaire est d'autant plus idiot qu'en 2019, il existe des traitements qui permettent d'éliminer le risque de contamination lors d'un rapport sexuel. Le monde du X doit réintégrer les acteurs séropositifs.
Et à la pointe de ce combat "inclusif", on trouve Nina Hartley, idiote-utile des SJW. Oui, cette même Nina Hartley qui faisait la promotion du sexe protégé, chez les seniors, il n'y a pas si longtemps... Et malheureusement, en tant que vétéran du porno et militante très active, sa voie porte beaucoup.
Concrètement, ce que cela va changer
Aujourd'hui, seul Grooby se vante de faire tourner des personnes séropositives pour ses sites trans. Néanmoins, ces acteurs n'ont droit qu'à des scènes de masturbation solitaire.
Demain, la Free Speech Coalition (lobby du X) proposera différents type de suivi, suivant la sérologie et les habitudes des acteurs. L'espèce de passeport biologique actuel restera valable. Néanmoins, un second protocole sera proposé aux acteurs se déclarant porteurs d'IST. Enfin, les acteurs et actrices qui acceptent de tourner avec des porteurs d'IST se verront offrir un tarif réduit sur les tests. L'objectif étant ouvertement de pousser les gens à tourner avec des personnes contaminées, toujours au nom de l'inclusion.
On pourrait ainsi voir une scène sans préservatif, entre un malade et une personne saine. Vive le progrès !
Le monde des bisounours
L'idée de la FSC n'est valable qu'en théorie.
Elle sous-entend que les malades suivent des traitements, afin que l'exposition de leurs partenaires soit nulle. Or, ces traitements sont chers. A fortiori aux Etats-Unis, où le prix des médicaments est élevé et où la population est pas ou peu couverte par des assurance-santé.
Les acteurs porno US sont couverts en cas de contamination sur un tournage. C'est un "accident de travail". Par contre, s'ils sont contaminés dans la sphère privée (y compris dans l'une de ces scènes de cam ou de sites persos type Onlyfans, souvent tournées sans préservatif), ils sont livrés à eux-mêmes.
Et les acteurs sont souvent sur la paille. Régulièrement, on voit des demandes de financements participatifs pour financer des hospitalisations. Misty Stone, pourtant une des actrices noires les plus en vue, a du lancer un financement participatif pour une jambe cassée !
Comment voudriez-vous qu'un acteur, a fortiori un acteur de seconde zone, puisse financer lui-même sa trithérapie ?
Ce que l'on verra, par contre, ce sont des acteurs utilisant des produits masquants. Ou bien retouchant leur feuille de diagnostic sous Paint, comme Mr Marcus.
Si le dépistage se base uniquement sur l'honnêteté et la bonne-volonté du déclarant, c'est la porte ouverte aux tricheurs. Certains le feront parce que tourner, c'est leur gagne-pain et d'autres, parce qu'ils se fichent des autres. Et à l'arrivée, ils mettent en danger les personnes avec qui ils travaillent.
De même, les acteurs peuvent prendre des antirétroviraux pour se protéger, lors de rapports à risques.
Mais les wagons de filles qui débarquent quasi-quotidiennement à Los Angeles, sont-elles au fait des moyens de prévention ?
D'après cette dépêche de Reuters, les jeunes Américains des zones rurales (dont conservatrices) savent à peine ce qu'est un préservatif ! Quand à ces histoires de traitement préventifs face au sida...
Non, les filles accepteront de tourner avec des séropositifs, car le test de dépistage est moins cher. Sans savoir qu'elles jouent avec le feu...
Les conséquences
Bien sûr, parmi ceux et celles qui applaudissent ces appels à "l'inclusion", il y a pas mal d'hypocrisie.
On peut imaginer que demain, des listes d'acteurs malades circuleront sur les forums et autres groupes privés de discussion. Les Porn Wiki Leaks ont de beaux jours devant eux.
La chasse aux acteurs masculins ayant tournés des scènes gay, bi ou trans redoublera. La jurisprudence August Ames, c'est qu'il faut "faire ses devoirs" (dixit l'actrice suicidée) sans le dire à personne...
A moyen-terme, le X Américain scie la branche sur laquelle il est assis.
Le protocole PASS avait été développé face au sida. Il s'agissait de dire : "On sait ce qu'on fait. Ne vous inquiétez pas et ne nous imposez pas le préservatif." Mais, là, en perçant des trous au nom de "l'inclusion", quitte à mettre en danger les acteurs sains, la FSC donne des armes à ses adversaires.
Au mieux, les conservateurs obligeront le port du préservatif. Et au pire, ils interdiront les tournages. En tout cas, la FSC perd sa crédibilité en tant qu'organisation responsable. Tout ça au nom du politiquement correct.
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