No respect : le porno payant

Avec le confinement, vous vous masturbez davantage. Donc, tant qu'à faire, vous voulez du contenu de qualité. Et parce que vous êtes honnête, vous voulez vous abonner à un site porno. #payforyourporn !

Et vous vous rendez compte que vous n'en avez pas pour votre argent, loin s'en faut.

Les producteurs et diffuseurs de pornos sont motivés presque exclusivement par l'argent. De l'argent facile et rapide. Donc, ils passent le minimum de temps à bâtir leur site, quant à la maintenance...
Le client, lui, il est là pour payer, point. Grooby s'amuse même à diffuser les mails de clients mécontents, pour mieux s'en moquer !

Voici une liste de gros défauts des sites web porno. En jugeant non pas les scènes elle-mêmes, mais la manière dont ils les diffusent. Et j'ai panaché les exemples, pour montrer que tout le monde considère le client comme une vache à lait.
Le gratuit payant
Plusieurs sites vous offrent un jour, une semaines, voire un mois gratuit... A condition que vous vous engagiez d'emblée sur plusieurs mois !

Déjà, c'est une drôle définition de "gratuit". Et si vous n'êtes pas satisfait et que vous voulez résilier votre abonnement, au bout de l'essai ? Surtout, plus la ficelle est grosse, plus le client est énervé.
Le vrai essai gratuit, vous n'avez pas à donner votre numéro de carte de crédit et au bout du terme, on vous envoi un mail vous proposant de prolonger, via une abonnement payant. C'est similaire dans le principe, mais c'est beaucoup plus efficace.
Potatoe server
L'expression vient du gaming, où les joueurs accusent les éditeurs d'avoir des serveurs en patate (potatoe server.)

Il pourrait s'appliquer à nombre de site webs, qui sous-dimensionnent la capacité de streaming. D'où des temps de chargement très longs et souvent, des plantages. Imaginez un peu, vous êtes en train de faire votre affaire, vous y êtes presque et... Vous avez un message d'erreur à l'écran.

Paradoxalement, certains tubes gratuits possèdent de meilleures capacités de streaming.
Chaines vides
L'avenir du porno payant, c'est sans doute un "Netflix du porno". Une plateforme de VOD proposant les catalogues de différents sites. Ces dernières années, on a assisté à un mouvement de concentration dans le porno : tubes et portails rachètent des sites (ou passent des accords avec eux.)

Sauf qu'au-delà des effets d'annonces, les sites ne jouent pas le jeu. Soit ils balancent de vieilles scènes. Soit, comme ici, ils ne balancent rien du tout ! Après plusieurs semaines, il n'y a qu'une unique scène de Pink Eiga, sur Adult Time ! (NDLA : ils mettent "video : 5", mais les quatre autres sont des bandes annonces de futures scènes.)
Mise à jour, SVP
La mise en page d'un site, c'est ce qui doit vous donner envie de cliquer et vous abonner.

Mais dans le porno, c'est souvent le strict minimum. Certains sites sont plus ou moins livrés à eux-même, depuis des années. Pas sûr que vous, l'utilisateur, puissiez faire une quelconque réclamation dessus.
La première scène de Sharon Lee est toujours en ligne. Le site a été lancé en 2008 et déjà pour l'époque, son interface était ringarde. Alors 12 ans plus tard...
Vous vous dites qu'un seul en ligne depuis dix, quinze ou vingt ans (et toujours actif), c'est mieux. Car il possédera de belles archives. Sauf que dès que vous fouillez les archives, vous avez des messages d'erreurs.

Car personne ne prend le temps de déboguer ou de nettoyer les liens morts. Le site se contente d'empiler les contenus.
Recyclage
Le carottage habituel, c'est d'enlever les liens morts et de créer une nouvelles page, avec une ancienne scène. A la limite, au passage, vous avez converti la vidéo en HD. C'est une pierre deux coups : vous nettoyez votre site et vous donnez l'impression qu'il y a du neuf !

Et voilà comment une star retraitée depuis des lustres, comme Sacha Grey, peut avoir de "nouvelles" scènes. On a même vu du neuf chez des actrices mortes !
La variante, c'est le vrai faux nouveau site. Un site vient d'être lancé et en parcourant le contenu, vous réalisez que tout ou parti date. Comme par exemple cette vieille scènes avec London Keyes, qui vient d'être mise en ligne.

Les scènes, ça s'achète, ça se vend. Vous pouvez profiter de la cessation d'activité d'un producteur ou bien passer un accord avec un producteur pour qu'il vous vende son fond de catalogue.
Avantage : votre site pourra afficher plusieurs pages de vidéo. Mais le client comprendra vite qu'il s'est fait flouer.
Tromperie sur la marchandise
Le X aime bien survendre ses scènes. Ici, on vous annonce une ménage à trois torride, déconseillé aux personnes ayant des problèmes cardiaques ! En pratique, vous avez un acteur/caméraman et deux amatrices Thaïlandaises qui semblent surtout attendre leur cachet...

Souvent, dans les bandes annonces (gratuites), les réalisateurs mettent en avant telle ou telle pratique, qui en fait n'apparait que quelques secondes.
Parfois, il y a aussi tromperie sur les actrices. Beurettes rebelles remplissait son site avec des latinas. Dana Vespoli, une métisse americano-thaïlandaise a commencé à tourner à 24 ans. Pourtant, elle a joué dans des films de teens et dans des films de latinas !

A chaque fois, les producteurs se croient malins. Ils oublient qu'un client floué, c'est un client perdu. Et ça vaut pour tous les points soulevés jusqu'ici. Les producteurs se plaignent que les clients sont rares. Alors s'ils sont rares, choyez-les !

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