On est à la croisée de plusieurs phénomènes. Evil Angel produit à la chaine. Essentiellement, il se contente de distribuer du gonzo réalisés par des réalisateurs indépendants. Mais de temps en temps, il aime sortir un film plus ambitieux.
Le deuxième point, c'est la curiosité du spectateur : quel vie mène une actrice X, hors des plateaux ? Dès les années 70, on a vu passer de vrais, faux documentaires sur des actrices. Clara Morgane fut ainsi l'une des plus grandes adeptes de l'autofiction. On pense aussi à la Cicciolina ou à Rocco Siffredi, qui ont souvent joué leur propre rôle.
Enfin, avec la banalisation du porno trans, on voit débarquer un public nouveau. Un public qui cherche des repères. D'où la création de véhicules pour imposer des stars.
On note qu'au moment moment Adult Times produit ainsi Casey : A true story où Casey Kisses se confit à Joanna Angel.
Aubrey Kate est l'une des cinq ou six stars du porno trans. L'une des rares actrices capable de jouer la comédie, mais aussi de tourner des scènes hard.
Ici, pas de surprise. C'est un quotidien fantasmé, de sexe et de glamour. Elle reconnait elle-même qu'après un tournage, elle peut rester des semaines sans coucher, à se balader en pyjama.
Quatre réalisateurs filment "leur" Aubrey Kate. Et pour plus de réalisme, les réalisateurs parlent face caméra, sans maquillage. Notez aussi que chaque scène a droit à son making of.
Dana Vespoli est la première derrière la caméra.
L'actrice-réalisatrice franco-americano-thaï fut l'une des premières femmes "cis" à filmer des trans (et à se filmer avec.)
Dans une scène intitulée Hollywood Glam, Aubry Kate joue les vamps. Puis elle se fait pénétrer par un Ramon Nomar qui semble avoir pris goût aux trans...
En bonus, Dana Vespoli filme l'actrice s'exhibant dans New York.
Jonni Darko, l'un des grands noms d'Evil Angel, prend le relais.
Dans Blowbang, plus de glamour ! Aubrey Kate est cernée par quatre hommes (Ruckus, Johnny Hill, Dillon Diaz et Pierce Paris.) Elle leur donne sa bouche...
John Stagliano, le boss d'Evil Angel, réalise la troisième scène.
Caméra à l'épaule, il reprend le personnage de Buttman, filmant en gros plan les fesses de Kenzie Taylor et d'Aubrey Kate. Dans Pig-tailed dolls, l'actrice "cis" et la trans ont la même apparence. Histoire de dire qu'il n'y a pas de différences entre elles...
Et bien sûr, comme à l'époque, un acteur passait justement par là. Non pas Dario/Rocco Siffredi, mais Ricky Larkin. L'opportunité d'un triolisme...
Aiden Starr, la moins côtée des quatre, conclue.
Audrey Kate se fait prendre par un autre trans, Chelsea Marie. Puis Pierce Paris débarque.
Aubrey s'offre ensuite le mot de la fin.
On n'aura pas appris grand chose sur sa vie privée, mais au moins, pendant près de quatre heures, on l'a vu faire la belle...
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